Comme il fallait s'y attendre d'ailleurs, l'attaquant Alaeddine Marzouki n'a pas été au rendez-vous pour la reprise qui a démarré jeudi dernier. En conflit avec son club dont il s'est plaint auprès de la commission fédérale des litiges pour une question de présumés salaires demeurés impayés, il a refusé, par le passé de répondre à la convocation de son entraîneur à deux reprises. La première fois contre l'Etoile du Sahel et la seconde fois lors du match, disputé en déplacement, contre l'ES Metlaoui. Avec des attestations à l'appui, le CS Sfaxien dément les allégations de son récalcitrant joueur et affirme qu›il est en règle avec Marzouki. Celui n'est pas en droit de réclamer la salaires des mois de mars et d›avril et de mai. Salaires qui font l›objet de négociations avec l›ensemble des joueurs de l›équipe, conformément aux recommandation de la Fédération Tunisienne de Football qui a accordé aux clubs l›autorisation de réduire à hauteur de 50%, les salaires des joueurs à cause des répercussions de la pandémie du coronavirus sur leurs revenus. Sami Bousarsar : ‘Le cas Marzouki est d'ordre disciplinaire et d'appartenance au club' Evoquant, récemment sur les ondes de radio Diwan FM, Sami Bousarsar le secrétaire général du club ‘Noir et Blanc' a indiqué que le cas du joueur Alaeddine Marzouki relève à la fois de la discipline et de l'appartenance au club' En effet cela fait des mois que Marzouki poursuit avec obstination et sans relâche ses dérapages disciplinaires. Pourtant et contrairement à ce qu'il prétendait, nous sommes en situation financière régulière avec lui avec des preuves à l'appui Les chèques impayés étaient des chèques de garantie Concernant les chèques impayés auxquels il eut recours pour incriminer, à tort, le club étaient en fait des chèques de garantie d'une partie de sa prime de rendement. Il était convenu avec qu'il ne devait pas présenter ces chèques à la banque pour encaissement. et il a failli à son engagement. Pourtant Marzouki sait parfaitement que sa prime de rendement lui sera versée tôt ou tard. Les difficultés financières que le CSS et qui sont propres à la quasi totalité des clubs n'étaient pas un secret pour lui et avait l'assurance que sa prime de rendement lui sera versée dés que le club sera en mesure de le faire. Mais, alors que tous les joueurs de l'équipe ont fait preuve de compréhension et de patience à l'égard de leurs club, lui, a choisi un chemin tortueux. Marzouki a choisi un chemin tortueux Nous avons vainement tout essayé avec lui pour qu'il revienne à de meilleurs sentiments,'. Le responsable a sfaxien a révélé par la même occasion qu'un memmbre du bureau directeur lui a remis récemment un chèque de 30 mille dinars non antidaté qu›il pourrait donc encaisser le jour de sa présentation à la banque. Mais il a refusé d›encaisser le chèque tout comme il s›est refusé aussi de le restituer au club. Sami Bousarsar s'est, toutefois, retenu d'indiquer la vraisemblable raison qui aurait amené Marzouki à entrer en conflit avec son club et qui ne serait autre que la résiliation pure et simple de son contrat, invoquant pour atteindre cet objectif le motif ‘d'es salaires impayés'. Notons, à cet égard, que la FIFA a adopté le 16 mars 2018 lors de son conseil tenu dans la capitale colombienne, Bogota, une disposition stipulant que tout joueur est en droit de résilier son contrat avec son club s'il n'a pas perçu ses salaires de deux mois successifs. Mais, le plus intriguant dans tout cela, c'est le retard énorme mis par la commission fédérale des litiges pour clôturer soit dans un sens soit dans un autre un dossier qui ne fait que s'éterniser.