« Le bon ton ne serait-il point de faire semblant de faire par passion ce que l'on fait par intérêt » ? Stendhal Palais de Justice : p class="p2" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le sit-in de toutes les controverses Un début de semaine houleux au palais de Bab Bénat où un sit-in a été tenu sur le perron du palais par Me Abdennaceur Laouini ainsi qu'un certain nombre d'avocats le soutenant, et ce, suite dit-il à son agression par la police, au cours de l'arrestation de Walid Zarrouk. Seulement il y a deux versions différentes : celle de l'avocat qui a prétendu que les policiers ont cerné sa maison et l'ont agressé avant d'arrêter Walid Zarrouk qui se trouvait avec lui. Et celle du ministère de l'Intérieur, qui l'a démenti en affirmant que Walid Zarrouk qui était recherché, a été arrêté loin du domicile de Me Laouini. C'est la raison pour laquelle, à travers ce sit-in ouvert, Me Laouini veut dénoncer les agressions dont il a fait l'objet par la police. Au cours d'un speech de plus d'une heure il a fait appel notamment au procureur général, aux juges du parquet, aux magistrats et aux représentants de la justice afin de « consolider l'indépendance de la magistrature, en se gardant de tomber dans le piège des marchandages partisans et les tiraillements politiques, et ce, en vue de mettre fin aux pratiques des deux poids de mesures, qui ne peuvent que porter atteinte à l'image de la justice ». Il a été soutenu tant par des confrères que par des associations de défense des droits humains dont la ligue tunisienne des droits de l'Homme. En attendant on ne sait pas encore quelle position sera prise officiellement du côté de l'ordre ainsi que du côté des autorités judiciaires. Ordre national des avocats : p class="p2" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La procédure civile p class="p2" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"au diapason de la cybernétique Le code de procédure civile a existé avant l'indépendance, sous le règne de Naceur Bey qui l'a promulgué en 1910. A l'aube de l'indépendance, il a été modifié et remplacé par le code de procédure civile et commerciale (CPCC), promulgué par le président de la République Habib Bourguiba en 1959. Ce code est utile en ce sens qu'il constitue un guide aux justiciables qui désirent agir en justice, en définissant les règles à suivre, les délais et les juridictions compétentes en matière civile ou commerciale selon la nature de l'action. Désormais avec l‘évolution de la technologie moderne et l'intervention de la cybernétique dans tous les domaines, il s'avère utile de revoir certaines notions de procédure afin de mieux faciliter l'accès du citoyen à la justice. Ainsi, il y a quelques années la copie d'un contrat signé via internet n'était pas juridiquement valable. Désormais, c'est devenu une pratique courante facilitant la tâche à tous les intervenants et l'authenticité d'un contrat via internet est acceptée par les tribunaux. Un colloque a été organisé par l'Ordre national des avocats, à la salle Chokri Belaïd, à la «Maison de l'avocat», en présence d'un grand nombre d'avocats et juristes et au cours duquel a été abordée la question de réforme du code de procédure civile et commerciale dans ce sens. Me Ghazouani qui a animé les débats a fait judicieusement remarquer que cette réforme est entre autres, « dans le but de faciliter la tâche de l'avocat qui est, en vertu de la Constitution, un partenaire dans la consolidation de la justice ». Encore faut-il que tous les partenaires de justice regardent dans la même direction, à savoir l'intérêt du justiciable. Tribunal de Sfax : p class="p2" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Trafic de psychotropes : p class="p2" style="font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 18px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Psychiatres et dealers complices Il est désolant, que ce rapport de confiance O combien sacré entre médecins et patients, ainsi qu'entre toutes les parties prenantes à l'égard des autorités et de la communauté en général, soit vicié pour des raisons financières. La complaisance coupable ne peut mener qu'à la catastrophe. Heureusement que cela constitue une exception car on ne peut que tirer son chapeau, pour les efforts déployés par l'équipe médicale et paramédicale dans l'intérêt général qui a fait ses preuves durant cette dernière pandémie L'affaire examinée avant-hier par le tribunal de Sfax, constitue donc l'exception, avec un psychiatre soupçonné avec sa collègue, ainsi que deux pharmaciens, de complicité avec trois dealers. Selon ce qu'a déclaré Mourad Tourki, porte-parole dudit tribunal, les deux psychiatres sont soupçonnés de délivrer aux dealers des ordonnances médicales, prescrivant du Parkisol, connu pour son effet psychotrope, moyennant la somme de 150 dinars pour chaque ordonnance. Après quoi les dealers se présentaient aux pharmaciens pour se procurer ces psychotropes. Les pharmaciens, de leur côté, devaient-ils s'assurer qu'il n'y avait pas de complaisance, surtout que la fréquence était anormale ? En tout état de cause, les sept personnes accusées, entre psychiatres, pharmaciens et dealers, sont actuellement en détention provisoire. Ils seront auditionnés par le juge d'instruction afin de connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. Cela nous rappelle une citation de S. Freud qui affirme que : « nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons ». En l'occurrence l'amour est celui de la matière qui incite à tous les risques. D'ailleurs les psychologues disent que « l‘amour peut se résumer en quatre mots : confiance, folie, sécurité et complicité » ! Ces nobles figures qui nous quittent Nous apprenons le décès : -Du magistrat Abdesselam Amara, ancien premier président de la Cour d'appel e Monastir. Il a été inhumé le 8 juin 2020au cimetière de Sousse. -Du père de Me Rim Ben Arfa Chebibi, avocate à Tunis. Le défunt a été inhumé, le 8 juin 2020 au cimetière du Jallez. -Du père de Me Mehrez Mhira, avocat à Zarzis. Le défunt a été inhumé le 8 juin 2020, au cimetière de Zarzis. -De la mère de Me Ramzi Gharbi, avocat à Tunis. La défunte a été inhumée, jeudi dernier au cimetière du Jallez. -Du père de Me Mohamed Thabet, avocat à Djerba. Le défunt a été inhumé jeudi dernier au cimetière de Zarzis. Puisse Dieu Le Tout Puissant, leur accorder Son Infinie Miséricorde et les accueillir en Son Eternel Paradis.