p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Beaucoup de commentaires perplexes (à raison) quant à la perspective (très invraisemblable) de la baisse des salaires et des pensions de retraite dans la fonction publique, citent les sempiternels «privilèges» des hauts fonctionnaires de l'Etat par lesquels il faudrait commencer pour résorber le déficit budgétaire. Il s'agit non seulement d'un fantasme mais aussi d'un non-sens total, parce que les hauts fonctionnaires de l'administration (et non des entreprises publiques, régies par des statuts et conventions spécifiques, comme c'est le cas pour la RNTA) ne sont pas rémunérés avec déraison. Les DG perçoivent des salaires nettement inférieurs à ceux de leurs camarades (le même diplôme et les années d'expérience) dans le secteur privé. Ces salaires demeurent inférieurs à ceux du privé et des entreprises publiques, même si on y ajoute la voiture de fonction et les bons d'essence. Mais sans ces avantages la fonction publique ne serait plus attractive ».