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L'imbroglio de l'élargissement du gouvernement
Publié dans Le Temps le 18 - 06 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS – F.S. - Le pays n'est jamais tombé aussi bas dans les marchandages politiciens. Le gouvernement d'Elyès Fakhfakh, formé en tant que dernière solution pour éviter la dissolution de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), n'en finit pas de subir les pressions de sa prétendue « ceinture parlementaire », avec des dissensions et de la mésentente totale. Le chef du gouvernement et sa porte-parole ont beau affirmer que tout le monde travaille dans la cohésion, mais la réalité est toute autre sur le terrain. Il n'y a qu'à voir les échanges de quolibets entre Ennahdha et le mouvement Echaâb, à titre d'exemple, pour s'assurer que tout ne va pas pour le mieux, pour toutes les parties.
"Donner une assise politique plus confortable au gouvernement par l'élargissement de sa base parlementaire est dans l'intérêt du gouvernement et non du mouvement Ennahdha" est le crédo du mouvement islamiste, comme l'a déclaré mardi le député et membre du bureau politique du mouvement Belgacem Hassan.
Il a précisé dans ce sens que le refus de la proposition d'Ennahdha par le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh ne changera rien à la position du mouvement.
Ennahdha « exige... »
Le membre du bureau politique d'Ennahdha a rappelé dans ce sens que le document de stabilité et de solidarité gouvernementale qui n'a pas été signé jusque-là, comportait un point mentionné par Ennahdha concernant "l'intention d'élargir la coalition gouvernementale" dans le but de garantir une base parlementaire confortable au gouvernement à même de faciliter l'adoption de projets de loi.
Ce point a essuyé le refus des autres partis de la coalition gouvernementale et du chef du gouvernement. Ce dernier avait assuré dimanche dernier dans une interview télévisée qu'il n'y a pas de place pour le parti "Qalb Tounès" dans son gouvernement.
Cette proposition a été finalement retirée du document gouvernemental qui a été soumis par Fakhfakh depuis mai dernier à ses partenaires au gouvernement pour renforcer la solidarité entre eux.
Belgacem Hassan a indiqué dans ce sens que le mouvement Ennahdha n'a pas demandé à exclure le mouvement Echaab pour le remplacer par "Qalb Tounes", mais exige l'ajout de ministres à la composition actuelle du gouvernement pour le bien de l'intérêt général. Mais, cette position est encore à vérifier, surtout que Fakhfakh ne veut pas jouer à l'augmentation des portefeuilles ministériels.
"Qalb Tounès" ne veut pas « partager l'échec »
Autre son de cloche de "Qalb Tounès" dont le député et membre du bureau politique, Jawhar Mghirbi, a fait savoir que sa formation politique n'est pas concernée par la participation au gouvernement et que cette question ne fait pas parties de ses priorités.
"Le parti ne cherche pas à reproduire un projet perdant et nous ne voulons pas partager l'échec avec celui qui gouverne actuellement. Nous voulons une évaluation réelle de la situation économique et sociale dans le pays, qui nous permettra à posteriori de nous décider s'il faut prendre part à ce gouvernement ou non, et sur le principe d'un gouvernement de salut national comportant toutes les parties sauf celui qui s'exclut lui-même "
Mghirbi a fait observer que son parti ne partage pas les visions politiques du chef du gouvernement Elyès Fakhfakh.
Mghirbi a ajouté que Qalb Tounès n'a pas d'engouement pour le pouvoir et ne perçoit pas le gouvernement comme de simples quotas partisans. Il a appelé le gouvernement à présenter les vrais chiffres concernant la situation financière et économique ainsi que sur la situation des entreprises et institutions publiques.
Echaâb contre tout changement
De son côté, le secrétaire général d'Echaab Zouheir Maghzaoui a réitéré le refus de son parti de ce qu'il qualifie de "gouvernement du président", affirmant qu'aucun changement ne sera apporté à la composition de la coalition gouvernementale. Dans ses déclarations, Maghzaoui a mis Ennahdha devant deux choix : retirer ses ministres ou s'adresser au parlement pour retirer la confiance au gouvernement Fakhfakh.
Le dirigeant et député du mouvement Echaab Khaled Krichi a pour sa part relevé que Ennahdha veut le retrait des mouvements Echaab et Tahya Tounès du gouvernement. Il s'agit, selon lui, d'une réaction politique à l'attachement de son parti au "gouvernement du président" et son refus de voter l'équipe Habib Jemli. Ce dernier a été proposé par Ennahdha.
Lors d'un entretien télévisé dimanche dernier, le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh a affirmé que le président de la république Kaïs Saïed ne lui a jamais demandé d'éloigner Qalb Tounès de l'actuelle coalition gouvernementale. Il a ajouté que ce parti n'a pas, à présent, de place dans l'équipe gouvernementale et que l'élargissement de la composition du gouvernement ne s'avère pas utile en cette conjoncture.
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Un casse-tête et un véritable imbroglio qui va, conduire, nécessairement, à l'éclatement de cette coalition « contre-nature », sauf si les tensions se calment et que certains puissent penser à l'intérêt du pays, ce qui est, encore à voir.


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