Le Club Africain est à pied d'œuvre depuis lundi, journée au cours de laquelle les protégés de Lassâad Dridi se sont contentés d'une seule séance d'entrainement avant de reprendre avec le régime de la double séance. On n'oubliera pas de rappeler que depuis qu'ils ont quitté le lieu du stage, les Chammakhi, Zemzemi et Jaziri brillent toujours par leur absence. Autre absences remarquées, celle de Oueslati et Sahli. Ce dernier est toujours en France prétextant une blessure qui nécessite sa permanence en France. Quant à Oueslati, il n'a pas repris les entrainements pour les mêmes raisons. Ce dernier risque fort de se retrouver hors-circuit d'autant plus qu'il n'a pas joué un seul match depuis son arrivée au parc A et il ne peut être prêt, physiquement , le jour de la reprise. Dridi, seule certitude Le contrat de Lassâad Dridi a été prolongé d'une année. C'est le président Abdessalem El Younsi qui l'a annoncé et le technicien clubiste constitue la seule certitude Club Africain. Il a eu plusieurs offres en Tunisie et à l'étranger et il n'a jamais manifesté le désir de quitter le navire. Fidèle, Dridi a eu à assurer plusieurs rôles pour que le bateau ne coule pas. Pourvu que le prochain bureau directeur ne décide pas d'écourter son aventure à la tête du CA. En Tunisie et au Club Africain de ces dernières années, il faut s'attendre à tout. La même rengaine Au CA, la tendance est de plus en plus belliqueuse. On s'entredéchire en essayant de justifier ce qui a été fait et pour faire porter le chapeau aux autres. On a beau dire que ces coups bas ne servent pas les intérêts du club, rien n'y fait. Tantôt, c'est Ali Aloulou, tantôt c'est Abdessalem El Younsi , qui montent au créneau pour s'accuser mutuellement d'être en partie à l'origine des maux du club. Abdessalem El Younsi a fustigé Marouène Hammoudia au cours de sa dernière interview accordée à une chaine de télévision privée. Le président sortant a même annoncé qu'il comptait porter tout ça devant la justice dès la fin de son mandat ,reprochant à Hammoudia , d'avoir traîné devant la justice un président du CA. Allez comprendre... Ce que les responsables clubistes, anciens et actuels, n'ont pas compris, c'est que cela n'intéresse plus les supporters. Ils ne veulent plus savoir qui a fait quoi. Tout ce qu'ils veulent, c'est un responsable capable de sortir le club du gouffre. Qu'en est-il des candidatures ? Depuis l'annonce de la date de la prochaine assemblée générale élective , on a entendu parler de plusieurs candidats à la présidence du CA. Il a été question de Slim Riahi, puis de Marouène Hammaoudia, Mounir Balti, Kamel Iddir, Marouène Mabrouk, Mehdi Gharbi, Mohamed Ali Boughdiri, voire le même Abdessalerm El Younsi qui pour l'heure, est encore le seul maître à bord et si aucune candidature n'est retenue, il le sera pour encore quelques temps, d'autant plus que la date butoir pour le dépôt des candidatures approche à pas de géant. Les prochains jours seront certainement plus édifiants. Boughdiri s'active Aux dernières nouvelles, et en attendant la confirmation, Mohamed Ali Boughdiri serait le favori des prochaines élections. Et pour cause, puisque plusieurs centaines des cartes d'adhérents acquises au cours de ces dernières heures, l'ont été par d'éventuels partisans de ce dernier. On s'active pour en savoir plus et pour faire en sorte que ces élections ne soient pas truquées et se passent dans les meilleures conditions, mais vraisemblablement , par les temps qui courent, c'est de plus en plus difficile, voire impossible. En ce qui concerne le nombre de cartes vendues, elles sont un peu plus de mille.