p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Au sujet de la formation du nouveau gouvernement, Kaïs Saïed entretenait des relations solides avec le chargé de la formation du gouvernement, Hichem Méchichi, et ce lien impliquait des risques, notamment des responsabilités politiques plus grandes pour le chef de l'Etat. Dans ce sens, la réussite ou l'échec du prochain gouvernement incomberait à Kaïs Saïed. Par ailleurs, le prochain gouvernement devrait se focaliser, en premier, sur la réforme de l'Etat sachant que des lacunes structurelles ont, à mon sens, empêché l'Etat d'appréhender convenablement les problèmes du peuple. Dans ce même contexte, il importe de signaler l'absence presque totale d'une vision claire sur le développement régional. En ce qui concerne la protestation à El Kamour, des partis politiques, des forces corrompues et des hommes d'affaires sont accusés d'être derrière ce mouvement et derrière la fermeture des vannes de pétrole ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Jaouhar Ben Mbarek (Ancien conseiller auprès de la présidence du gouvernement chargé du dossier El Kamour) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Ce qui est sûr et certain c'est que le nouveau gouvernement doit être formé dans les plus brefs délais au vu de la situation économique mais aussi sociale et sanitaire qui prévaut dans le pays. Sur ce même élan, et suite à la rencontre avec le chargé de la formation du nouveau gouvernement, Hichem Méchichi, il y a lieu de souligner que le dossier des revendications sociales et des emplois précaires a été amplement évoqué, avec bien sûr une mention spéciale concernant essentiellement les vacances de postes au sein du gouvernement qui doivent être comblées le plus rapidement possible, partant notamment du principe qu'un gouvernement de gestion des affaires courantes ne peut en aucun cas faire face à la situation grave et aux multiples défis auxquels est confrontée la Tunisie ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Noureddine Taboubi (Secrétaire général de l'UGTT) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Nous avons vu des motions et des axes étrangers régnant au sein du Parlement et l'accumulation des problèmes sans solution, pour cela je me suis dit que je dois incarner mon rôle d'intellectuel. Il y a une détérioration de la politique en Tunisie alors que la démocratie est basée sur la présence des partis politiques. Certains technocrates et indépendants ne veulent pas faire de la politique mais ils ont envie de devenir des ministres et il n'y a pas d›autre espace pour faire de la politique en dehors des partis. Concernant les concertations autour de la composition du nouveau gouvernement, il est nécessaire de respecter les résultats des urnes et le choix des électeurs refusant le fait d'écarter les grands partis pour former un gouvernement. Il faut permettre à Ennahdha de gouverner et assumer ses responsabilités ». p class="p4" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Néji Jalloul (Ancien ministre de l›Education et ex-candidat p class="p4" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"à la présidentielle) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Dès à présent, on peut dire que le paysage parlementaire en octobre sera différent par rapport à celui de la première session. Dans ce sens, les vacances parlementaires seront l'occasion pour certains députés d'améliorer leurs discours et de mieux se positionner. La prochaine phase sera marquée par la mise en valeur des rôles politiques au détriment de ceux techniques. Nous avons besoin de clarté, de courage, d'une vision précise et d'une une évaluation qui permet de tirer des leçons. L'ordre des priorités peut nous obliger à nous adapter avec les changements et ce, loin de la logique de la peur de perdre. Le premier cycle parlementaire nous a permis de démasquer certains députés ainsi que leurs objectifs. Pour cela, la décision sera prise quoiqu'elle soit douloureuse ». p class="p4" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Hassouna Nasfi (Président du bloc parlementaire de la Réforme nationale)