p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR C'est un exercice de haute-voltige. Encore un. Mais, n'est-ce pas, la Tunisie n'est pas le seul pays au monde, acculée, depuis la pandémie, à jouer les équilibristes de circonstance, en attendant que les vents daignent bien prendre une autre direction. Aux antipodes. Il va, peut-être, falloir les aider, les vents. Et pousser un peu, afin de mieux contrer la tempête, en empêchant que le frêle "esquif", sur lequel nous sommes tous embarqués, ne se retourne et coule, avalé par la crue. Il ne faut pas s'y tromper: l'arche de Noé a pris le large depuis bien trop longtemps, pour que quiconque puisse la rattraper, dans l'espoir d'être sauvé. Car, la Tunisie, n'a hélas pas qu'une pandémie à contrer. Elle est dans le "creux de la vague" sur tous les plans. Et se débat, désespérément, pour éviter le naufrage. Désespérément, mais peut-être pas avec les gestes qu'il faut. Peut-être, ou sûrement puisqu'il y a urgence en la demeure, serait-il temps, que nos gouvernants, acceptent de revoir leur "copie". C'est quoi la politique-politicienne? C'est une façon de se fourvoyer, inlassablement, tout en arguant du contraire, comme le ferait une abeille, qui veut passer à travers une vitre, s'obstine, s'y cogne à se faire mal, et n'a pas le réflexe de regarder dans une autre direction, où les fenêtres seraient largement ouvertes, sur leurs deux battants, comme une invitation à aller se ressourcer au-dehors, là où il y a appel d'air, et une infinité de champs de possibles, à explorer. Forcément, si le but ultime, de nos chers politiciens, n'est pas, loin s'en faut, de trouver une "issue", qui puisse permettre au pays de s'en sortir, avec le moindre mal, en aspirant à l'aider à se relever, suffisamment pour ne plus avoir, à "ployer" l'échine devant qui que ce soit, mais juste, de trouver la parade pour durer, le temps de faire leur "miel" et de le savourer, avant de changer d'air, ils ne verront pas d'utilité, à réfléchir sérieusement, en y mettant du cœur et du genie, à l'urgence d'instituer, de nouveaux mécanismes de survie, qui puissant infléchir la direction des vents. Et sauver le pays. Mais il faudrait qu'ils aient du cœur. Et du génie...