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Sous le slogan : «ni exclusion ni Courtoisie»
Publié dans Le Temps le 20 - 01 - 2021

C'est lors d'une conférence de presse tenue mardi 19 janvier 2021, à la salle Sophie EL Golli, à la cité de la Culture, que Chokri BOUZIANE, directeur du festival de la musique et de la chanson tunisienne, a présenté les grands traits de la 20e édition du festival de la chanson tunisienne, qui aura lieu du 30 mars au 3 avril 2021 après une absence de plus de dix ans.
« Le Festival de la chanson tunisienne revient après une absence de 11 ans. Nous nous sommes donc engagés à fournir tous les moyens disponibles financièrement et logistiquement, et nous n'avons ménagé aucun effort pour remporter le défi et faire de cette session un succès, afin que le festival soit la véritable plate-forme de l'art tunisien authentique et de son rayonnement.
C'est avec ces mots, que M. Youssef Al-Ashkham, directeur général de l'Etablissement national de la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA), a commencé son discours dans lequel il a souligné la nécessité d'avoir foi en la chanson tunisienne et l'impérieuse exigence de sa résurgence aux niveaux national, arabe et international, soulignant, en particulier, le rôle important que le festival a joué lors de ses précédentes sessions en mettant en avant de nombreux talents artistiques, qui ont marqué les esprits : autant sur la scène locale mais pas seulement. C'est l'une des raisons les plus importantes qui ont fait de la Fondation l'un des principaux soutiens de ce festival, partant du fait qu'elle a pour credo, de ne ménager aucun effort, pour assurer, en la dotant des moyens qu'il faut, le succès de cette session.
Il affirme que la différence entre le festival de la chanson tunisienne et le reste des festivals supervisés par l'Etablissement national de la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA), tels que le festival international de Carthage, les journées du théâtre de Carthage, les journées musicales de Carthage et la foire internationale du livre de Tunis est que ce festival est principalement local tandis que le reste des événements susmentionnés, sont de caractère arabe, africain et international. Précisant que ce festival, a ceci de spécifique qu'il n'est pas un marché d'échange, mais une opportunité de compétition afin de planter les graines de l'authenticité tunisienne, d'être la véritable plate-forme de la chanson tunisienne, et de donner l'occasion de découvrir de nouveaux talents, réitérant, une fois de plus, sa confiance dans l'instance dirigeante dirigée par l'artiste Chokri Bouziane pour faire de cet événement un succès, ajoute-t-il
De son côté, le directeur de la 20e session du festival de la chanson tunisienne, Chokri Bouziane a mis l'accent sur l'importance de ce festival, lancé depuis les années 70 par Cheikh Ahmed Al-Wafi, puis les sessions se sont succédé avec les plus grandes stars dont les noms sont restés immortels dans les mémoires, à l'instar de Sid' Ali Riahi et Hédi Jouini, et plus près de nous : l'artiste Adnan Chaouachi, Najat Attia, l'artiste Chadli Hajji et nous en oublions et des meilleurs.
Bouziane a également évoqué les détails du travail de l'instance dirigeante depuis le début des travaux, visant à rétablir la confiance entre le festival et l'artiste tunisien après la longue interruption due à l'absence de support médiatique et logistique, qui représente le principal obstacle sessions, lequel aura empêché l'émergence de nouveaux visages dans la poésie, la composition et le chant. Soulignant que cette édition sera différente des précédentes, puisqu'elle marquera la participation d'artistes, issus des différentes régions, élargissant ainsi, la palette, au niveau du choix des chansons, et créant une grande interaction entre les artistes et le festival, en boostant la créativité et en la diversifiant.
Sous le slogan "ni exclusion ni Courtoisie", nous avons tenu à ce que la participation des régions au festival soit réelle en raison des talents dont elles regorgent, tant sur le plan du chant, de la poésie et de la composition, en consacrant le principe de la décentralisation culturelle.
L.C


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