«Filles bleues, peur blanche» est un film d'animation de 10' de Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand, qui est plus un travail d'école que de pros... «Un couple sur les routes de Provence. Nils conduit Flora chez ses parents pour la première fois quand ils tombent dans une embuscade. Alors qu'elle est faite captive, il s'enfuit. Dans la nuit de la pinède, elle se retrouve face à ses doutes», tel est le synopsis de «Filles bleues, peur blanche», le film d'animation de Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand. En toute sincérité, nous avons eu l'impression de regarder un travail d'école mal fini plus qu'un travail de pros. D'abord, les séquences présentées à l'écran n'ont presque rien à voir avec le synopsis. Petite précision de taille, quand même, nous avons lu, comme à notre habitude lorsque nous ne saisons pas l'histoire, le synopsis après avoir vu le film. Et nous n'avons trouvé presqu'aucun parallèle à part le couple dans la voiture sur les routes de Provence et l'embuscade. Nous dire que la suite est en fait les doutes de la jeune femme et la peur d'avoir une relation de couple, nous avons un doute là-dessus. C'est comme si les deux créatrices de ce film d'animation s'étaient perdues en cours de route. L'histoire, les dessins et la réalisation laissent vraiment à désirer. Pourtant Marie Jacotey est plasticienne et Lola Halifa-Legrand est graphiste. Elles auraient pu faire un effort pour la plastique de «Filles bleues, peur blanche». Leur court est marqué par la violence : violence des dessins, violence des actes,etc. Il est très agressif dans le sens premier du terme. Dix minutes c'est court, mais cela est aussi très long, surtout pour ce film. Professionnalisme oblige et curiosité aussi, nous l'avons regardé jusqu'au bout pour voir où Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand voulaient en venir. Ben, nous avons beau cogité encore et encore, nous n'avons rien trouvé. Il y avait d'autres moyens pour concrétiser la peur d'être en couple que ces dessins d'amazones guerrières pour corrompre une personne. Z.H