Tunis-le Temps : Dans cette affaire dont nous avons relaté les péripéties il y a quelque temps, le meurtrier de cette octogénaire qui habitait seule, dans une villa à la plage de Radés, fut condamné à la peine capitale par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis. Rappelons que le meurtrier avait connu la victime à l'occasion de quelques travaux dont elle l'avait chargés dans sa maison. Il connaissait parfaitement les lieux et le jour du meurtre, il put s'introduire subrepticement chez elle, pour la surprendre alors qu'elle était en train de faire la prière, pour l'obliger sous la menace de lui remettre son argent. Mais la pauvre vieille dame, essaya de lui résister en poussant des cris afin d'alerter les voisins. Il s'empressa alors de l'étrangler avec le foulard qu'elle avait autour du cou, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il se dirigea ensuite vers la chambre à coucher, pour chercher vainement de l'argent. Mais en désespoir de cause, il quitta les lieux, en emportant le téléphone portable de la victime, qu'il écoula quelques jours après. Arrêté, il ne put que reconnaître son forfait, déclarant qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime, mais ayant été perturbé par les cris que poussait celle-ci, et de peur d'être dévoilé, il l'étrangla avec son foulard. L'affaire a été renvoyée à une date ultérieure afin de permettre à l'avocat de préparer les moyens de sa défense.