Réaction à l'article : Médicaments coûteux et non remboursés ! "Il ne se passe pas un jour sans que les journaux ne parlent de la CNAM et du nouveau régime de l'assurance maladie. On commence même déjà à parler de la deuxième étape de l'application de ce nouveau régime alors que la quasi-totalité des affiliés (et même des employés de la CNAM) n'ont pas encore bien assimilé ce régime. Et si les gens "cultivés" n'ont rien compris (et j'en connais des dizaines), que dire alors des vieux retraités et des illettrés. Seront-ils alors punis pour leur méconnaissance de la loi ? J'ose espérer que non. Je pense, d'ailleurs, que des émissions d'information devraient être organisées à la télévision pour essayer d'expliquer clairement ce nouveau régime dans tous ses détails, d'autant plus que même dans les bureaux de la CNAM les affiliés n'ont pas toujours la réponse à leurs questions. Quant à moi, qui suis retraité depuis 4 ans. J'ai essayé de comprendre le nouveau régime (sans trop de succès, je dois l'avouer), j'aimerais en attendant poser deux questions aux responsables à la CNAM et j'espère qu'ils daigneront me répondre d'autant plus que mes deux questions pourraient certainement intéresser des milliers de personnes : -1ère question : selon l'article 17 du décret n°2007-13 du 11 juin, pour bénéficier du remboursement des frais de soins, l'assuré social doit déposer ses pièces dans un délai maximum de 60 jours à compter de la date du bénéfice de soins. Quelle est la sanction si ce délai est dépassé (pour une raison ou pour une autre) ? Est-ce le rejet pur et simple ? Si c'est le cas, est-ce normal, alors que dans les anciens régimes de prévoyance sociale (décret du 12 mars 1973 et décret du 9 octobre 1952), le délai de prescription était de 2 ans ? -2ème question : selon l'article 17 est-il déjà entré en application ou est-ce que les affiliés bénéficient d'une période transitoire. En d'autres termes, si un affilé détient des ordonnances médicales datant de plus de 60 jours (et pouvant donc comme le permettaient les anciens régimes aller jusqu'à un ou deux ans), ces ordonnances (pour soins ordinaires et longues maladies) seront-elles être acceptées et remboursées par la CNAM en application des décrets susvisés (et à ma connaissance non abrogés) ou seront-elles tout simplement rejetées ?". Hammadi Aydi --------------------- « La CNAM (Caisse nationale d'assurance maladie) vient à peine de voir le jour. C'est un nouveau né que nous accueillons tous avec joie et enthousiasme. Ce sera une révolution (dans le sens positif)pour la société tunisienne. Elle serait bénéfique pour tout citoyen tunisien. Nous devrons patienter ces jours-ci. Elle est à l'écoute des citoyens et des prestataires de service de santé. Mais, avant tout,il s'agit du début et tout début démarre lentement. Il faut démarrer lentement et attentivement pour éviter les déficits donc la faillite. Les malades ont raison d'une part parce qu'ils se trouvent dans des situations critiques et qu'on devrait comprendre et accepter avec patience et assistance à cœur ouvert et à bouche souriante. Je ne plaide pas au profil de la CNAM qui est un acquis national cher et attendu depuis des années et des années. Mais je suis sûr et certain que cette structure va prendre en considération toutes ces lacunes, ces remarques et ces interventions. C'est l'ami des citoyens. C'est leur secours. Soyons gentils avec elle. Elle essaye de résoudre pas mal de problèmes. Il lui faut du temps. Elle va rectifier beaucoup de décisions et démarches à entreprendre. J'en suis certain. La CNAM c'est nous tous ce n'est pas l'Etat. Nous devrons la sauvegarder et lui permettre une survie avec prospérité et succés. A tout problème il y a solution. Bientôt nous allons accueillir des réponses favorables de la part de notre chère Caisse. Toutes vos interventions sont bénéfiques pour la Caisse. Ne vous arrêtez pas. Mais doucement et amicalement. Avec notre compréhension ce nouveau né sera avec le temps adulte, majeur et vacciné ».