Tunis le Temps : L'accusé en l'espèce, un quinquagénaire qui fut soupçonné par son associé dans la société où il avait la qualité de gérant associé, d'avoir détourné une somme de 63 mille dinars. En effet, il ne perdit pas de temps et commença les opérations de détournement peu de temps après avoir été chargé de sa fonction au sein de la dite société. L'associé était étonné de constater que la société ne réalisait pas de bénéfices, et s'inquiétant de jour en jour, il finit par faire appel à un expert-comptable aux fins de procéder à un audit. Celui-ci révéla qu'il y avait un trou dans la caisse dû à des détournements, neuf mois après la mise en activité de l'entreprise. Il s'avéra que le gérant procédait à de multiples malversations afin de tirer un profit personnel des sommes représentant la marge bénéficiaire revenant à la société. Il falsifiait entre autres des factures et des bons de commandes afin de camoufler les sommes d'argent qu'il détournait, pour les déposer dans son compte personnel. Un plainte pour abus de confiance fut engagée par l'associé contre le gérant qui fut arrêté et inculpé. Il fut condamné par le tribunal de première instance à 3 ans d'emprisonnement, pour les faits qui lui étaient reprochés. Interjetant appel, il comparut dernièrement devant la cour d'appel, et nia en bloc avoir procédé à un quelconque détournement au sein de la société dans laquelle il s'était comporté, déclara-t-il de la manière la plus correcte. Son avocat plaida l'absence de preuves tant de l'élément moral que matériel, pouvant établir les faits reprochés à son client. Toutefois , la cour commua la peine prononcée en première instance à une peine de deux ans assortie du sursis.