* Le voleur de la gare * Fugue ou détournement ? * Flagrant délit d'adultère Un vieil homme de 72 ans était venu au poste de police déposer une plainte contre X pour le vol de son portefeuille. Il soupçonnait un jeune homme qui lui avait tenu compagnie dans le train et il avait donné son signalement. Le même signalement correspondait à celui donné par une vieille dame ayant été elle aussi délestée de son sac à main dans des conditions similaires. Munis de ces données, les agents de l'ordre ont procédé à des investigations qui les ont menées vers un jeune homme rôdant dans les gares de Tunis sans un but apparent. Ils l'ont interpellé alors qu'il côtoyait un autre vieil homme s'appuyant sur une béquille. Les agents de police ont pu séance tenante constater que ce jeune homme s'était déjà emparé du porte-monnaie de sa nouvelle victime sans que celle-ci ne s'en rende compte. Les agents de l'ordre ont remis le porte-monnaie à son propriétaire et le voleur a été écroué. Le dossier a été transmis au parquet, et le voleur de la gare fit l'objet d'un mandat de dépôt.
Fugue ou détournement ? Un père de famille est venu signaler à la police la disparition de sa fille de 17 ans depuis la veille. Il a fait le tour de sa famille et des hôpitaux de Tunis en vain. Les investigations des agents auprès des amies de la jeune fille ont révélé qu'elle habitait avec un jeune homme de 32 ans, un repris de justice. Les services compétents sont allés la récupérer et l'ont remise à sa famille. Interrogée, la fille a déclaré qu'elle s'était enfuie du domicile familial de son plein gré parce que sa famille refusait sa liaison avec son ami. Interpellé, celui-ci a été arrêté et le dossier a été transmis au parquet.
Flagrant délit d'adultère Une communication téléphonique parvenue au poste de police d'un quartier huppé de Tunis alertait l'agent de permanence qu'une dame a surpris son mari en flagrant délit d'adultère. La patrouille qui s'est rendue sur place a trouvé cette dame devant la porte d'une chambre juxtaposée au bureau du mari. Ce dernier était à l'intérieur avec une autre femme. C'était une chambre aménagée pour la cause. L'épouse légitime affirmait avoir trouvé son mari en pleins ébats amoureux. Elle a vite refermé la porte et appelé la police de secours. Le mari et sa secrétaire (car il s'agissait d'une nouvelle secrétaire) niaient en bloc les faits prétendant qu'ils faisaient tout simplement la sieste, après les heures de labeur. Il s'avérait suivant l'enquête préliminaire, que la secrétaire était elle aussi mariée et son mari a tenu à la traduire devant la justice pour délit d'adultère tout comme l'épouse qui a découvert le pot aux roses. Malgré leurs dénégations, le flagrant délit était bel et bien constitué, et les deux tourtereaux ont été écroués en attendant de comparaître devant la justice.