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Le débat s'intensifie !
Les cliniques en question
Publié dans Le Temps le 15 - 08 - 2008


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Quelle langue de bois
Le sujet des cliniques privées a suscité des réactions auprès de plusieurs lecteurs qui nous ont fait part de leurs propos quant à la question et, plus particulièrement, le droit de réponse du président de la Chambre Syndicale Nationale des Cliniques Privées. En l'occurrence la Chambre Syndicale nous a adressé un pamphlet dans les règles nous accusant même d'être « manipulés de l'étranger ».
Cette paranoïa ne prend plus. Les réactions des lecteurs ne se sont pas fait attendre. Et après un premier jet avant-hier en voici un deuxième. Pour nous, qui sommes habitués à positiver le but est journalistique ment atteint. Voici les réactions du jour.
« Cher Dr Boubaker ZAKHAMA, président de la Chambre Syndicale Nationale des Cliniques Privées, je tiens à vous informer que c'est avec un très grand courage que j'ai réussi à finir la lecture de votre si longue lettre (droit de réponse), publiée le 13 août 2OO8, en réponse à un article imprimé le ... 28 Avril et à un dossier publié le ...9 juillet de la même année dans le journal « le Temps ». Inutile de vous dire que, si un de mes élèves avait écrit cette réponse, sans hésitation aucune, je ne l'aurai pas noté pour ne pas trop l'humilier, par contre j'aurais mis comme observation : « Travail totalement hors sujet ».
En effet, les deux articles signalés ne portent aucune attaque contre les médecins ou encore contre le corps médical tunisien dont la valeur de formation et le haut degré de dévouement sont reconnus de tous, même si des bévues surviennent de temps à autre, (trouvez-moi un seul pays où cela n'arrive jamais !). Ces articles dénoncent des dysfonctionnements et des abus de gestions administratives et financières que les Tunisiens ne cessent de signaler. Affirmer le contraire de votre part, est non seulement de mauvais goût, mais surtout, un service empoisonné que vous offrez aux cliniques privées qui vous ont élu pour défendre leurs causes et non camoufler leurs erreurs. Il aurait été salutaire d'écrire : « Ayant pris connaissance des multiples fautes de gestion financières et administratives signalées par la presse et par l'opinion publique, la Chambre Syndicale Nationale des Cliniques Privées tient à informer l'ensemble des Tunisiens qu'une enquête interne va être menée rapidement et tout abus sera porté à la connaissance des responsables des cliniques privées dont la quasi-majorité exécute un travail honorable et rend un immense service aux malades et au pays ». Au lieu de cela vous avez parlé dans le vide en écrivant de belles pages de publicité aussi nulles que creuses et surtout capables de faire fuir tout malade étranger voulant se soigner chez nous. La poudre aux yeux n'est point indiquée comme médicament.
Cher docteur, imaginez un seul instant le respect national et international qui peut arriver après ce communiqué et la confiance de revenir ! Imaginez aussi, une seule seconde, les sentiments de la famille de Mr Néjib Attia de Hamman-Sousse, qui, très digne dans sa douleur après la perte du père dans une clinique, vient d'adresser une lettre ouverte au ministre de la Santé publique, demandant l'ouverture d'une enquête sur de multiples fautes très graves commises dans une clinique de la région et dont elle tient toutes les preuves. J'ose espérer, qu'au lieu d'annoncer votre respect pour la liberté de la presse, tout en tapant sur le journal « le Temps » accusé de « mener de temps à autre des attaques délibérément infondée sur un secteur que nous considérons comme fierté (faute) dans notre pays... », vous allez porter le deuil et envoyer un message de condoléances à cette famille Attia, en attendant cette enquête, qui, espérons-le, sera rapide.
Quant à faire vibrer votre patriotisme et l'horreur qu'offre l'article publié le jour même de l'arrivée du Président français, en précisant : « juste à côté de la publication de la conférence de presse » de Sarkozy, c'est tout simplement un acte choquant de votre part. Et le désir de défendre la Tunisie entière face à cette humiliation est des plus burlesques. Pire que cela, vous écrivez : « c'est une volonté délibérée extérieure voulant entacher la performance de la médecine tunisienne et freiner par conséquent l'afflux des étrangers vers la Tunisie pour se soigner ». Diable ! Quel crime horrible de la part de ces deux journalistes ! « Volonté délibérée extérieure » cela veut tout simplement dire qu'ils sont vendus à l'étranger si je comprends bien ! Très grave accusation ! Soyez plus scientifique cher docteur, car notre système de santé est bien plus solide que vous le croyez et ne risque pas de tomber par la faute des journalistes, mais plutôt par l'inconscience de certains ! Vous aurez peut-être aimé voir la photo de Zina et Aziza à côté de la publication de la conférence de presse déjà citée, dansant juste avant le départ de la main-d'œuvre vers « ce pays qui a des connaissances » ? Ou encore voir le reste de la page vierge ? (Y-a pas photo ! Y-a pas article !).
Contrairement à vous, il m'est très agréable de voir en cet article dénonçant les dysfonctionnements commis par les cliniques privées comme un beau cadeau offert au président français lui prouvant que dans notre pays, la presse peut critiquer et en toute liberté (même si cette dernière est à ses bons débuts !). Imaginez un seul instant que l'empereur de Chine rende visite au roi du Maroc et que la presse de ce beau pays dresse la « Grande Muraille de l'Atlas » en ne signalant aucun problème sur les cliniques privées, sur le touriste ou sur tous les sujets et écrit de superbes et faux articles dans le genre : « tout va bien madame la Marquise). Non, ils ne sont pas si stupides que cela ! Et c'est, entre autre, pourquoi leur pays attire beaucoup plus de touristes dans ses différents hôtels et de malades étrangers dans ses cliniques privées (mondialement connues) que nous. Les journalistes marocains contribuent à ce succès en signalant toute faute. Ainsi ils soignent les malades obsédés par les gains faciles.
Je ne connais ni de piqûre ni de coton ces deux journalistes que vous cherchez à accuser de haute trahison envers leur pays. Par contre, j'ai l'immense plaisir de vous dire : « Basta ! Y-a plus d'anesthésie, cher docteur ! Cessez de prendre les Tunisiens, malades ou pas, pour des canards sauvages et arrêtez d'être hors sujet ». Et c'est dans ce cas uniquement que je pourrai mettre une note à votre copie »
A bon entendeur, Chiche ! »
Par Abdelbaki (Mahmoud) Bédoui
Professeur principal retraité
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Quelle langue de bois
« Je viens de lire la totalité de la réponse du président le Dr. Boubaker ZAKHAMA que je ne connais pas et contre qui je n'ai aucune animosité. Je suis sidéré par la langue de bois qui a caractérisé la réponse de ce président. En aucun cas Monsieur le président du Syndicat n'a parlé de patients, de la mission du médecin, du travail d'équipe et de la sagesse du « Hakim ». Monsieur ZAKHAMA nous a dit dans sa réponse que les cliniques Tunisiennes appliquent la tarification la plus faible en Afrique. Non je ne rêve pas, il s'agit effectivement de TARIFICATION !!!! Durant toutes mes études de médecine, je n'ai jamais eu un cours sur la tarification, ni sur le coût d'une chambre en clinique comparé à celui de la chambre dans un hôtel 4 ou 5 étoiles !!!! Depuis la France où je me trouve, je sais que le tourisme médical se développe en Tunisie et que bon nombre de mes confrères ne font presque plus que de la chirurgie esthétique pour des clientes Européennes « fortunées » (tout est relatif) avec un suivi indigne de la médecine humaine. Sincèrement cher confrère ZAKHAMA, la médecine Tunisienne n'est de grande qualité que lorsqu'elle est faite pour soigner les patients et non une affaire juteuse qui enrichit une nouvelle caste de médecins affairistes. J'espère que la guerre des cliniques n'aura pas lieu, comme c'était le cas à Marseille dans les années 80. Bravo pour l'article du Temps, c'est un journalisme d'investigation que nous devons tous encourager ».
Dr. Charier
[email protected]

Je veux bien vous croire
« Faisons une caméra cachée dans une clinique et rediscutons en après ».


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