L'émission sportive dominicale a présenté ce week-end un reportage se référant à l'atteinte incompréhensible de paludisme de notre international Khalil Chammam suite au voyage de l'Equipe Nationale au Burkina. Le gosse ne comprenait pas comment il n'a pas été prémuni contre cette terrible parasitose ; ironique, il se demandait si le moustique (anophèle femelle) lui demanderait la durée de son séjour avant de le piquer ! Sa mère, avec une rage contenue avouait que la maladie était sévère et que son gamin aurait pu passer de vie à trépas n'eut été l'intervention énergique du médecin de l'Espérance. Elle martelait que le traitement préventif était gratuit voire disponible à l'aéroport ! A signaler pour la petite histoire que le vice -président de la J.S .Kabylle est décédé juste au retour de la délégation algérienne de l'Afrique tropicale dans le cadre d'un match de la coupe de la CAF l'année dernière. Le médecin de l'Equipe Nationale, dans son intervention, n'a pas reconnu son erreur ! Pire, il a tenté dans un jargon savant que seuls les médecins ont l'art d'adopter de nous justifier son manquement par la courte durée du séjour de la délégation, et par les effets indésirables ultérieurs " gravissimes " ( ?) sur la santé des joueurs... Des courbatures, céphalées, asthénies ponctuelles sont à notre sens autrement plus faciles à gérer qu'une anémie sévère, un effondrement du taux des plaquettes avec hémorragies cataclysmiques possibles, une cachexie paludéenne voire une mort dans un tableau dramatique, atroce. Des sommes faramineuses sont allouées par l'Etat pour le sport, la jeunesse, il est donc logique que l'image de marque de la Tunisie ne soit pas ternie par de pareils épisodes. Encore heureux que le moustique ait choisi Khalil et n'ait pas opté pour le Portugais ...Coelho. Le scandale aurait pris dans ce cas des dimensions toutes autres.