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Le paludisme tue
COURRIER DES LECTEURS
Publié dans Le Temps le 08 - 10 - 2008

« Ce n'est pas une petite affaire que de bien gérer sa modestie, certes, la médecine est difficile, mais rien de plus vain que les débats de philosophie médicale : être pour ou contre la prophylaxie... ?
Le cas du joueur CHEMMAM Khalil me pousse à réagir, parce que les explications du médecin de l'Equipe nationale m'ont paru peu convaincantes, et une contradiction avec les réalités coriaces de la science, et avec la déontologie médicale.
Sous prétexte que le séjour fut bref, on ne doit quand même pas s'interdire de raréfier les chances de vie, parce que le paludisme peut être mortel.
Le paludisme est une maladie parasitaire due à des agents pathogènes du genre PLASMODIUM, encore appelés HEMATOZOAIRES par leur aptitude à parasiter les hématies. La maladie se transmet d'un sujet malade à un sujet réceptif par l'intermédiaire d'un moustique vecteur l'anophèle femelle nécessaire à l'accomplissement biologique du cycle parasitaire.
Partout où les conditions écologiques permettent l'implantation du vecteur-essentiellement les régions tropicales et subtropicales, le paludisme se voit à l'état endémique. Il est sûrement la maladie la plus répandue dans le monde, car plus d'un milliard de sujets vivent dans les régions impaludées. Dans les régions tempérées, le paludisme autochtone a presque disparu, mais les médecins se trouvent de plus en plus confrontés avec le paludisme « d'importation », contracté dans les zones endémiques, à la faveur d'un voyage.
Quatre plasmodiums peuvent être agents du paludisme humain :
- Plasmodium falciparum, le plus fréquemment rencontré dans les régions tropicales, agent de la « fièvre tierce maligne ».
- Plasmodium vivax, le plus répandu.
- Plasmodium malariae à répartition beaucoup plus limitée.
- Plasmodium ovale très rare.
Les plasmodiums ont un cycle biologique complexe qui comporte deux phases : une phase de reproduction asexuée qui se produit chez l'homme, une phase de reproduction sexuée qui se produit chez le vecteur.
D'un point de vue épidémiologique, l'homme est le seul réservoir du paludisme humain. Aprés une primo-inoculation, l'incubation de la maladie dure 1 à 2 semaines. Les premières manifestations de la maladie, dues à l'invasion du sang par les SCHIZONTES issus du cycle préérythrocytaire, correspondent au paludisme d'invasion, sa manifestation essentielle est une fièvre de type continu, ou rémittente.
Par la suite d'autres passages successifs du parasite se font du foie vers le sang donnant lien au paludisme de reviviscence. Et, certaines formes d'accès palustre peuvent avoir une évolution spontanée sévère, on leur réserve le nom d'accès pernicieux. La symptomatologie est largement dominée par les signes hémolytiques.
Connaissant la gravité de l'affection, la chimio-prophylaxie individuelle, impérative pour les voyages ou séjours en zone d'endémie de P. falciparum (risque d'accès pernicieux) utilise surtout la Nivaquine. Il est certain que les médicaments ne sont pas dénués d'effets secondaires, oculaires pour la quinine, cutanés et hématologiques pour le Fansida, mais à choisir entre la vie et la mort, entre la réalité scientifique et la philosophie médicale, j'opte pour la sagesse. Les médecins savent de moins en moins ce qu'ils font lorsqu'ils touchent à un être vivant.
La prévention est une démarche rationnelle, où la décision est adaptée à la nature, à la gravité et à la probabilité d'un risque connu et identifiable.
Par contre, la précaution répond au « probable », à l'hypothétique, à l'impondérable dans un contexte de grande incertitude.
Ainsi, dans le domaine de la santé publique, le principe de précaution devrait renforcer la sécurité sanitaire, obligeant les pouvoirs publics à intervenir par DEVOIR de prudence en raison des risques probables dont il faut démasquer la nature, la gravité, la probabilité, et en conséquence les dommages possibles.
Le bénéfice thérapeutique étant en général accompagné d'une part irréductible de risque. Pour cette raison, la sécurité sanitaire des produits de santé ne peut être guidée par le seul souci de minimiser le risque, ni à fortiori celui de viser le risque zéro. Une telle attitude pourrait bloquer la chaîne des soins.
Le médecin de l'équipe nationale, doit donner au sportif dans les conditions fixées par le code de déontologie les informations sur le risque encouru, la nature de la prophylaxie et sur les effets secondaire indésirables. «
Ridha B. JEDIDIA

NB. La lecture du journal le Temps est une prière matinale. C'est pour cela que bon nombre de lecteurs se rappellent l'aventure de notre équipe nationale au Japon. Le joueur Oussama Sellami, faisant partie de l'effectif retenu, fut victime d'un Traumatisme du pied dès la première séance d'entrainement, ayant entraîné une fracture du pied.
A travers la presse, nous avons suivi les discussions d'un staff médical nippo-tunisien. Fracture chirurgicale à opérer, puis à immobilier, puis il s'est avéré que la fracture est ancienne PSEUDARTHROSE, et le joueur fut rapatrié.
Question : Le médecin de l'Equipe nationale avait-il un contact avec le médecin du Stade Tunisien ? Le médecin de l'équipe nationale avait-il examiné ou consulté le dossier médical du joueur avant sa convocation ?
Car en fin de compte, pour Chammam, il s'agit d'un danger de mort, et pour Sellami, il s'agit d'un laxisme qui obère le contribuable.
L'homme ne peut que répondre partiellement aux toutes premières questions qu'il se pose. Pourquoi serait-il de force à faire entièrement le problème ?


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