A chacun son "mercato": les "riches" se font plus beaux, les "pauvres" descendront dans le caniveau. Regardez l'actuel (le récent ou même le futur) classement: il est le reflet des budgets, ceux qui ont le plus se maintiennent, toujours, au sommet. Il n'y a aucune recette miracle: seul le fric fait les miracles. Endettés jusqu'au bout, pendus jusqu'au cou, les moins nantis voient partir leurs derniers bijoux. Dès lors, de quel mercato parle-t-on? Les clubs nantis vont faire leur rafle, ils vont sortir leurs rafales et de la cité des Corses, on appelle ça du rififi. Que restera-t-il aux moins nantis? Leurs yeux pour pleurer, des miettes à partager, des trous à combler. Et pourtant, ils vont descendre au... souk pour acheter ce qui en reste: les "restes" des grands clubs, une sorte de truc "moderne", si on appelle ça modernité. Notre mercato ressemble au monde économique avec des pays riches cyniques, des pays squelettiques, et une seule loi, logique, celle du fric. Et on continue à parler football, 4-4-2, 5-3-2, 4-3-2-1, alors que le vrai enjeu est sur d'autres terrains...