A GAZA, l'armée israélienne a fait ce pourquoi elle est faite : tuer. Rien de surprenant. La mémoire n'oublie pas et l'histoire ne pardonne pas. Mais ce qui est aberrant c'est que l'armée israélienne qui a lancé des bombes au phosphore blanc sur des innocents permet de faire une enquête sur ce « dérapage sanglant ». Ce qui est désolant et triste c'est de voir les palestiniens après le cessez-le-feu revenir chez eux ou du moins ce qu'il en reste enterrer et pleurer dignement leurs morts. Ce qui est révoltant c'est que le carnage de GAZA commence malheureusement à faire partie de l'histoire ... maudite. Non il n'est pas permis d'oublier. Maintenant que Barack OBAMA a fait ses premiers pas à la Maison Blanche, le proche orient est devenu par enchantement et par obligation plus proche des bonnes consciences et des véritables faiseurs de paix. Le silence que s'est imposé Barack OBAMA pendant la période de transition ne doit pas être interprété négativement. Pour Israël se taire est un délit et un début de critique. N'a-t-on pas reproché à Bush de s'être abstenu et de ne pas avoir opposé son véto à la fameuse résolution 1860 ? Qu'on l'admette ou non, qu'on le veuille ou non, le monde et le proche orient vont se trouver tôt ou tard, de près ou de loin concernés par la vision de ce nouveau président qui préfère agir que parler même s'il manie les mots avec un talent exceptionnel. Rassurer Mahmoud ABBAS l'héritier sans héritage de Yasser Arafat et l'assurer de sa détermination à œuvrer pour la paix, désigner rapidement un « Monsieur proche orient » sont des signes révélateurs d'un engagement qui consiste à ressusciter ce déjà agonisant processus de paix, sans oublier GAZA dans tout cela. Reste à savoir si OBAMA se laissera influencer par les mêmes lobbies qui se permettaient de distribuer des mentions aux dirigeants américains. Soyons optimistes et sachons entretenir en lui l'ambition d'accomplir ce que n'ont pu faire ses prédécesseurs, à savoir imposer la paix dans la région et créer ce fameux Etat palestinien. Eux aussi ont le droit de rêver. Laissons à ce briseur de barrières, entré vivant dans la légende le soin et le courage de défier le temps, de remplacer le cynisme par la réconciliation, l'arrogance par la justice et la crainte par l'espoir. Le monde s'en porterait déjà mieux.