Le respect des horaires est impératif. Mais il arrive que certains élèves arrivent en retard. Ce qui nuit à la scolarité de l'élève et perturbe les cours. Pourquoi ces retards ? Sont-ils justifiés ? Quelles sont leurs répercussions sur le cours du prof ? Comment les éradiquer ? L'enjeu pour chaque établissement scolaire est de garantir une meilleure qualité de travail au début des cours, en évitant des perturbations répétées. Un seul slogan : "le cours, c'est tabou". On ne dérange pas son prof. Les retards sont une gêne pour l'enseignement. Ils sont exceptionnels. En cas de retard, l'élève se présente au bureau du surveillant général avant d'entrer en classe. Les retards sont notés sur le carnet de correspondance. Tout abus est systématiquement sanctionné. Au delà de l'heure, le retard est considéré comme une absence. Il doit être excusé par les parents qui doivent accompagner leurs enfants pour justifier leur absence. L'élève ne se présente pas en cours sans billet de rentrée. Le récapitulatif des retards apparaît sur le bulletin scolaire. Les professeurs sont en droit de ne pas accepter en cours un élève arrivé en retard. Les retards répétés sans justification valable et le manque de ponctualité seront sanctionnés.Le manquement aux obligations des élèves ou la perturbation de la vie de la classe ou de l'établissement peut conduire les personnels du lycée à donner aux élèves des sanctions selon la gravité des faits (mise en garde écrite, exclusion ponctuelle de cours, avertissement, convocation des parents...)
La gestion des retards Les retards se multiplient mais leur gestion est un point essentiel au bon fonctionnement d'un établissement scolaire. Or, le traitement des motifs de retard entraîne une attente pénalisante pour les autres élèves en retard. C'est d'autant plus contraignant qu'en général un retard de plus de 10 à 15 minutes à un cours est considéré comme une absence. « La ponctualité est une manifestation de correction à l'égard des autres, elle constitue une préparation à la vie professionnelle nous dit un surveillant général. Le retard doit rester exceptionnel. S'il est prévisible, les parents informeront l'administration par leur présence ou par un courrier et, l'élève le présentera au bureau de la vie scolaire. Si le retard n'était pas prévisible, l'élève devra demander un billet de retard au bureau de la vie scolaire avant de se rendre en classe. » Sami prof de maths affirme que « le retard nuit beaucoup au bon déroulement du cours. Si un élève arrive en retard, il perturbe la classe. Il s'en suit un manque de concentration et les élèves perdent parfois le fil de la leçon. Personnellement, je ne tolère pas qu'un élève qui arrive après dix à quinze minutes de retard. C'est inadmissible car on est obligé de refaire le cours si on accepte le retard ». La ponctualité résulte de la prise de conscience par chacun que son retard gêne l'ensemble. Fatma secrétaire dans un lycée pense que « l'élève est responsable de son exactitude. S'il est en retard il doit expliquer les motifs de son retard. Si les raisons sont crédibles, on peut lui donner le billet d'entrée. Mais parfois, le retard est sans fondement et il arrive que certains élèves le font exprès pour bouder le test oral » Samia mère de deux enfants estime de son côté que « certains retards doivent êtres tolérés à cause d'un mauvais temps, une panne d'un bus ou une maladie. L'élève pourra être excusé s'il est accompagné par ses parents. Je pense que deux ou trois minutes de retard n'influent pas beaucoup sur le déroulement du cours et là les enseignants doivent être tolérants et compréhensifs ». Bref les parents ont un rôle à jouer dans l'éradication des retards. Le suivi de leurs enfants est primordial. L'administration quoique parfois sévère doit tolérer certains retards justifiés. La réussite de l'école passe par cette bonne relation élève-personnel administratif et enseignants.