Un derby, le derby, chez nous, c'est quasiment de la folie. De la bonne et joyeuse folie. Avec une capitale animée, comme aucun festival ne peut la réveiller, la faire bouger autant. Le derby est, donc, une bonne chose, mais à la condition expresse qu'on ne force pas sur la "dose"! Or, ce qui s'est passé le week-end dernier, avec les scènes de vandalisme du côté des Parcs A et B a de quoi agacer et déclencher le signal d'alarme redouté. Certes l'enjeu, cette fois-ci, est de taille, mais cela doit demeurer un match, un jeu, sans adjectif dangereux ou objectif de "vie ou de mort" qui peut nous faire verser dans les trous creux. Le rôle des médias est, à ce propos, d'une importance capitale pour que la fête soit totale dans la capitale. En effet, il ne faut pas qu'ils jouent sur les "mots" de crainte de réveiller tous les "maux"! Idem pour les protagonistes qui ne doivent pas allumer le feu, car le "feu" des déclarations "chaudes" est bien dangereux. Certes un derby, le derby ne peut être inerte, mais il n'y a pas lieu de mettre la capitale en alerte. Et si tout le monde fera preuve de modération, le derby sera une fête, loin de toute tempête, celui de la raison...