Sousse-TAP - M. Abdelaziz Ben Dhia, membre du Bureau politique du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), ministre conseiller spécial auprès du Président de la République et porte-parole officiel de la Présidence de la République, a animé, samedi à Sousse, un débat avec les cadres constitutionnels démocrates. M. Ben Dhia a présidé, également, la réunion du Comité de coordination élargi de la région, en présence, notamment, de M. Mohamed Sakhr El Matri, membre du Comité central du RCD, et des cadres de la région. Le ministre conseiller spécial a mis en exergue, à cette occasion, l'évolution de la vie politique en Tunisie et l'affermissement du processus démocratique pluraliste, et qui sont, notamment, illustrés par les amendements du Code électoral initiés par le Chef de l'Etat dans le but de consolider la transparence de l'opération électorale et les garanties apportées aux candidats. Ces amendements, a-t-il souligné, traduisent le souci de promouvoir davantage la vie politique et de donner aux partis politiques la possibilité d'être présents dans les conseils élus et de participer à la vie publique. Faisant la lumière sur certains questionnements concernant l'opération électorale, il a expliqué que la décision de réduire le nombre de bureaux de vote répond aux attentes des partis de l'opposition qui ne disposent pas d'un nombre suffisant d'observateurs, une mesure, a-t-il affirmé, qui vise à apporter une transparence totale à l'opération du vote. Il a rappelé, dans ce contexte, le souci du Président Zine El Abidine Ben Ali d'assurer les conditions idoines à la réussite des opérations du vote, dans le cadre de la transparence et du respect total de la loi et des principes de saine émulation entre tous les candidats, et pour qu'elles reflètent le degré de développement et de progrès atteints par la vie politique en Tunisie, au niveau du processus d'édification démocratique et de consécration du pluralisme. S'agissant des observateurs et des contrôleurs lors des élections présidentielle et législatives, M. Abdelaziz Ben Dhia a souligné que la Tunisie, totalement confiante en la maturité et la conscience politique de son peuple, accepte la présence d'observateurs, comme étant un fait normal contribuant au succès de l'opération électorale, mais n'accepte pas de contrôleurs de l'étranger, étant donné que cela touche à la souveraineté du pays et sème le doute quant à l'intégrité des élections. Le débat a porté, d'autre part, sur la relation entre le Rassemblement et l'Etat. M. Ben Dhia a indiqué, à ce propos, qu'en tant que parti de la majorité, le Rassemblement assume la responsabilité de la gouvernance, prend les décisions qui s'imposent, élabore les programmes de développement et les politiques générales et les applique avec la maîtrise requise et le succès escompté. Il a ajouté que le Président Zine El Abidine Ben Ali, convaincu de l'efficience du pluralisme et de la nécessité de la contribution de toutes les composantes de la société civile à la chose publique, veille à faire participer les partis de l'opposition à la mise en place des plans de développement et à tenir compte de leurs suggestions et points de vue concernant l'oeuvre de développement et la politique du pays. Les participants ont également évoqué les mesures adoptées par le RCD pour attirer les jeunes électeurs dont le nombre va augmenter après la décision d'abaisser l'âge minimum des électeurs à 18 ans. Le ministre d'Etat a souligné que le Rassemblement s'engage, dans les élections présidentielles et législatives de cette année, fort des acquis et réalisations accomplis par le Chef de l'Etat au profit du pays et de la confiance dont le Rassemblement bénéficie parmi les jeunes. Il a rappelé, dans ce cadre, le dialogue général engagé avec les jeunes en 2008 et ayant abouti à la signature du Pacte national de la jeunesse. Il s'agit également, a-t-il ajouté, d'ouvrir de nouveaux horizons face aux jeunes afin d'assurer leur participation à la vie politique et à l'œuvre du développement du pays. M. Ben Dhia a appelé les cadres du Rassemblement à s'engager davantage dans l'action associative et à assumer leurs responsabilités dans le tissu de la société civile, lequel n'est pas de moindre importance que l'action politique au sein des partis. Il a en outre rappelé l'importance que le Président Ben Ali accorde à la formation politique et à l'enrichissement du référentiel du RCD afin que le parti demeure un espace de dialogue, d'échange d'idées et d'identification des idées et conceptions, invitant les structures du RCD dans les régions à choisir les compétences et les cadres qui se distinguent par leur rayonnement, leur expérience et leur capacité à convaincre afin que les élections prochaines soient un nouveau rendez-vous pour consolider les acquis de la Tunisie sur la voie de la liberté, de la démocratie et de la consécration de la souveraineté nationale.