La drogue ne s'est pas propagée seulement chez les jeunes hommes, mais même la gent féminine n'a pas hésité à prendre sa part dans cette matière. Quatre jeunes filles ont comparu dernièrement devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour détention, écoulement et consommation d'une matière stupéfiante classée au tableau « B ». Les faits de cette affaire remontent au mois de janvier 2008 lorsque les agents de police lors d'une ronde de routine, ont aperçu une jeune femme qui faisait du racolage sur la voie publique. Ils ont remarqué que celle-ci avait une démarche titubante et un comportement bizarre. Interpellée pour vérification d'identité, la jeune femme était dans l'incapacité de prononcer un seul mot, pourtant qu'elle n'était pas ivre. C'est pour cette raison qu'elle fut emmenée au poste de police. Suite à un contrôle d'identité, les agents ont découvert qu'elle avait des antécédents judiciaires avait été impliquée dans des affaires de mœurs. Soumise à des analyses sanguines, lesquels se sont avérés positives. Elle était une consommatrice de drogue. Soumis à un interrogatoire serré, elle reconnut les faits et dénonça le dealer, auprès duquel elle s'approvisionnait. Elle appartenait à un réseau de drogue à Sidi Hsin Essijoumi, et est constitué de trois autres femmes chargées d'écouler la matière stupéfiante auprès des toxicomanes. Elle déclara qu'elle avait eu une relation avec un jeune homme, ce dernier était un dangereux truand et l'avait entraîné dans le monde de la drogue. Elle avait commencé par fumer des joints pour devenir par la suite accro à la drogue. Dés lors elle a recruté des jeunes filles pour écouler cette substance, et depuis elle est devenue la responsable de ce réseau chapeauté par le Big dealer, qui les approvisionnait en drogue. Ce dernier obligeait les jeunes filles à se livrer à la prostitution clandestine et écouler la marchandise à leurs clients. Et gare à celle qui n'obéissait pas à ses ordres, elle était sevrée de sa dose quotidienne. Munis du signalement des trois jeunes femmes les policiers les ont arrêtées quant au dealer en chef, il est encore en cavale. Elles ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur acte. L'affaire a été reportée à une date ultérieure suite à la demande des avocats pour préparer les moyens de la défense.