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Quels critères pour choisir de l'entraineur national ?
Handball
Publié dans Le Temps le 28 - 05 - 2009

Tout d'abord nous pensons qu'il ne faut plus parler d'un seul homme à bord mais d'un staff à la tête de l'équipe nationale.
Un seul, de toute évidence, pour dicter les décisions prises collégialement tant sur le plan stratégique que sur le plan tactique ;
la réactivité au cours du jeu à l'effet de contrer les réactions de l'adversaire peut s'opérer rapidement aussi, en consultation à deux au moins ; Faut-il souligner que les entraîneurs ne vivent jamais le match en spectateurs mais en techniciens dont le cognitif est mis en alerte constamment lors du match pour chercher toute solution aux problèmes posés par l'adversaire.

POURQUOI TUNISIEN ?
1.- Communicabilité : Tout ce qui a été dit plus haut exige une communication claire, précise et surtout en temps réel. Un étranger qui ne parle pas une langue que les joueurs peuvent percevoir rapidement constitue un élément négatif ; le jeu est rapide et toute intervention non comprise brouille la compréhension des acteurs sur ce qu'il faut faire ; dans ce cas les joueurs résolvent eux-mêmes leurs problèmes.
2.- Discipline et patriotisme : Aimer son pays est une preuve de foi ; être discipliné c'est permettre à un groupe de réaliser plus aisément un objectif ; En effet, nous avons souligné que nos internationaux ne sont pas disciplinés tant sur le terrain qu'à l'extérieur de celui-ci ; sur le banc de la touche les entraîneurs étrangers ont été souvent fébriles, hésitants et permissifs etc... Nous l'avons écrit depuis longtemps. Faut-il reconnaître que les adjoints aux entraîneurs nationaux sont généralement absents tant techniquement que sur le plan disciplinaire : ils ne servent à rien en somme !
L'inamovible accompagnateur de notre équipe nationale a toujours appliqué la politique de «la pommade» et de «l'écran solaire». Pour quel intérêt tient-il à ce poste ? Est-il à l'origine de l'éviction de deux de nos internationaux (à vie) de la scène handballistique ? Est-il là pour prévenir ? pour anticiper les problèmes et faire appliquer un minimum de discipline ? Existe-t-il un conflit d'intérêt entre lui et les professionnels ?
3.- Connaissance de notre handball tunisien : Les étrangers mettent beaucoup de temps à comprendre notre tempérament, notre style de jeu ; certains d'entre eux n'assistent pas d'une manière assidue aux matchs ; alors ? ils voyagent sans prévenir et trouvent toujours motifs à leurs fréquents déplacements... personne n'a rien à dire ; seul maître à bord, imperméable mais très médiatique ; déifié, il agit à sa guise et vous laisse tomber au moindre écart.
4.- Notre objectif : Si nous avons bien compris, notre objectif et la participation aux J.O. 2012 ; un entraîneur étranger recruté pour 3 ans d'affilée trouvera les failles du système pour caresser dans le sens du poil, pour s'adapter et se corrompre avec des dirigeants qui tenteraient de l'amadouer pour leurs propres intérêts. Evitons donc cette solution et faisons tout ce qui est nécessaire pour réussir les étapes intermédiaires d'abord avec un staff d'entraîneurs tunisiens.
5.- Etranger -cavalier seul- : jamais plus cela ! Nos techniciens sont réellement des experts de haut niveau : instructeurs internationaux auprès de la fédération internationale, entraîneurs d'équipes nationales à l'étranger (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis etc...) ; Ils ont été à l'origine de l'amélioration du handball dans les pays du Golfe ; c'est dire qu'ils n'ont rien à envier aux meilleurs entraîneurs du monde ! CE N'EST PAS DE L'AUTOSATISFACTION ! puisqu'ils émettent le vœu d'apprendre encore en contact d'entraîneurs étrangers qui pourraient être recrutés mais à la condition expresse d'être considérés contractuellement et de fait l'égal de l'étranger et non son vassal.
6.- Stages en immersion totale : Enfin, soulignons qu'il serait judicieux que nos entraîneurs nationaux (dans toutes les disciplines sportives) acceptent de vivre des stages en IMMERSION TOTALE DANS DES CLUBS DE RENOMMEE INTERNATIONALE (2 à 3 semaines, en France, en Espagne, Allemagne etc... dans le cadre de la coopération par exemple). Pendant ces stages, ils auraient à étudier toutes les structures adjointes et de soutien à l'équipe : sur les plans médical, de la préparation psychologique et mentale, du suivi administratif, de tous les moyens matériel et technologies de pointe pour l'observation et l'analyse des qualités et des défauts d'un adversaire ; une équipe nationale ou de haut niveau doit être GEREE PAR UN STAFF allant du docteur au garde-matériel en passant par le kiné, le psychologue, le spécialiste de la préparation mentale, à l'expert des technique de la communication.
C'est pour toutes ces raisons que nous plaidons, pour la gestion de notre équipe nationale, par un staff d'entraîneurs tunisiens. Si l'entraîneur étranger percevait 16.000 euros par mois, sans compter la prise en charge de son logement, de son téléphone et des frais de location de sa voiture, quatre entraîneurs tunisiens qui seraient chargés de l'équipe nationale se contenteraient de la moitié de ces conditions (nous en sommes certain).


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