* Le meurtrier jouissait-il de toutes ses facultés ? * Deux ans pour le guérisseur polisson Cordonnier de son état, il était sourd-muet, mais la perte de la parole était largement compensée par une intelligence remarquable. Son complice, élève et habitant le quartier que lui, eut recours à son aide, pour cambrioler une maison, durant l'absence du maître des lieux. Le duo put récolter une antenne parabolique, que l'élève put liquider à une tierce personne, ainsi qu'une radio cassette et quelques autres bricoles. Arrêtés, le cordonnier comparut avec son acolyte devant le tribunal, niant totalement avoir participé à ce cambriolage. Evidemment, il était assisté d'un spécialistes dans le langage des sourds-muets qui se basent surtout sur le mouvement des lèvres et certains signes des mains. Il persista dans ses dénégations contrairement à l'élève qui soutint mordicus que l'idée était du cordonnier, qui l'avait, dit-il, incité et aidé dans ce cambriolage. L'affaire a été mise en délibéré.
Le meurtrier jouissait-il de toutes ses facultés ? Dans l'affaire de la jeune étudiante tuée à coups de couteau par son camarade, dans l'enceinte même de la faculté et dont nous avons déjà relaté les péripéties, la cour d'appel s'attache à déterminer si le meurtrier jouit de toutes ses facultés mentales. Il avait au moment de l'acte, porté à la victime une quinzaine de coups de couteau. Il expliqua devant le tribunal qu'il avait agi sous l'emprise de la colère vu l'amour ardent pour la jeune étudiante. Déclaré coupable d'homicide volontaire par le tribunal de première instance, il a été condamné à la prison à perpétuité. L'avocat de la défense interjeta appel en sollicitant de la cour de soumettre son client à une expertise psychiatrique. Il estime en effet que le fait pour ce dernier d'avoir agi avec un tel acharnement, ne peut émaner d'un être jouissant de toutes ses facultés mentales. La cour acquiesça à cette demande, et renvoya l'affaire à une date ultérieure, et désigna un médecin à l'effet d'accomplir la tâche qui lui a été confiée par le juge.
Deux ans pour le guérisseur polisson Le voyant qui devait guérir une jeune dame d'une maladie de la peau, a tenté de la violer, au cours d'une " auscultation " dans certains endroits atteintes par la lésion cutanée en question. Comme nous l'avons relaté, en évoquant dernièrement cette affaire, le guérisseur soutint mordicus qu'il a ausculté sa patiente, sans aucune arrière-pensée. Le tribunal le déclara cependant coupable et le condamna à 2 ans de prison.