La protagoniste dans la présente affaire est une jeune dame qui a été accusée de tentative d'homicide volontaire sur la personne de son époux. Cependant elle avait de prime abord, et tout au long des étapes de la procédure, invoqué la légitime défense. Elle avait en effet soutenu que son époux avait tenté de la tuer, suite à une communication téléphonique indésirable, qu'il reçut la nuit des faits. Réveillé par la sonnerie du téléphone, et à peine avait-il décroché, qu'il fut vraisemblablement importuné par un interlocuteur indélicat qui l'a mis dans tous ses états. Il quitta brusquement la chambre à coucher pour se saisir d'un gros de bâton avec lequel il s'attaqua à son épouse qui dormait également su sommeil du Juste, en tentant de la battre. Le fuyant, l'épouse terrorisée, courut vers la cuisine et s'arma d'un couteau pour se défendre. L'époux furieux, et dans un état hystérique, la poursuivant, était résolu à lui donner une bonne correction. Ce fut la raison pour laquelle elle lui porta un coup de couteau qui lui atteint la nuque. Réalisant que son époux saignait, elle fit vite d'appeler un taxi afin de le transporter à l'hôpital, et le secourir à temps. Ce fut du moins la version donnée par l'épouse. Quelle était finalement la raison du différend qui éclata entre les deux époux ? L'épouse ajouta que son époux voulait l'obliger à des rapports sexuels assez particuliers, qu'elle refusa net. Ce fut pour cette raison qu'il entra dans un état de colère bleue. Le mari, quant à lui, avait donné une version tout à fait différente dans la plainte qu'il avait déposée contre son épouse. Il précisa en effet que juste après la communication téléphonique au cours de laquelle il eut affaire à un importun, son épouse s'attaqua brusquement à lui avec le couteau qu'elle lui planta directement dans la nuque. Il ajouta que son épouse avait agi délibérément de la sorte dans l'intention de la tuer. Cela avait un rapport avec cette communication téléphonique impromptue. Aussi avait-elle étouffer un scandale certain. Mais l'épouse soutint mordicus devant le tribunal, que point na été son intention, et qu'elle avait réagi, dans le but de se défendre. Condamnée à 5 ans de prison en première instance, l'accusée interjeta appel. Devant la cour, son avocat, le soutenant, avait plaidé la légitime défense, en affirmant que c'était le mari qui avait agi conséquemment à l'attitude de son épouse qui lui opposa un refus net, à ses demandes inconvenantes. Il sollicita de ce fait, sinon l'acquittement de sa cliente, en tout cas, la requalification de l'infraction, l'épouse n'ayant pas eu l'intention de tuer la victime. Toutefois le tribunal après en avoir délibéré, déclara l'accusée, coupable de tentative d'homicide volontaire et confirma la condamnation de cinq ans d'emprisonnement infligée à l'accusée par le tribunal de première instance.