Le bébé revenu du Canada, se porte bien Chaque fois qu'une pandémie se déclare de par le monde, le système sanitaire tunisien, tel un organisme subissant une agression bactérienne ou virale, sort ses anti-corps en attendant le traitement logistique. Mais ce qui est important, c'est que le système de santé tunisien, un système avant-gardiste, procède de deux approches fondamentales. La première est dictée par la nécessité d'être en symbiose avec l'OMS et selon les standards internationaux. Et le tout véhiculé par ce vecteur incontournable qu'est la sensibilisation. Nos frontières sont sécurisées et équipées de détecteurs. Un cadre médical veille dans tous les postes frontaliers. Nos hôpitaux sont dotés de dispositifs d'intervention et de médicaments appropriés. Cela fait que les cinq cas détectés jusque-là (et tous provenant de l'extérieur) et promptement traités, montrent à quel point notre système de veille est efficace. Notre consœur « Assabah » a rapporté, hier, une information (reprise par « Le Temps »), quant à l'atteinte d'un bébé tunisien de 10 mois (rentrant avec ses parents du Canada), par le virus A (H1N1). Des sources autorisées du ministère de la Santé affirment que le bébé a été promptement pris en charge et que les analyses ont confirmé sa contamination. Ses parents ont subi eux aussi des analyses avec un résultat négatif. Des soins ont été dispensés au bébé qui a été « autorisé » à rentrer chez lui. Trois jours après le traitement, ces mêmes sources affirment que le bébé se porte bien. Ces mêmes sources confirment que cinq cas ont été détectés en Tunisie, tous pris en charge et sans gravité. Il s'agit, comme nous l'avions déjà mentionné, de deux cas détectés sur des personnes revenant des Etats-Unis et de deux autres revenant du Canada. Avec le bébé, cela fait cinq. Chiffre guère alarmiste, mais le fait d'en parler montre que la prévention cible une médiatisation rationnelle, sereine et qui n'a rien d'alarmisme. Les Tunisiens et les touristes se sentent rassurés lorsqu'ils apprennent que le virus (qui sait faire le mort durant 7 jours d'incubation), finit par se faire attraper. Et c'est là, la deuxième approche. Une approche informative et en toute transparence.