Du côté des Hammam-Lifois, on redoutait singulièrement cette rencontre inaugurale face aux protégés de Hédi Lahouar. Non pas que ces derniers représentent un foudre de guerre mais en raison de lourdes défections de dernière minute au sein de l'effectif des "Verts". Doukhas Evans pressenti durant la préparation au couloir droit non qualifié car non signataire ; Akram Maatoug non qualifié pour un carton jaune non encore parvenu, Naoufel Yousfi non qualifié pour un problème administratif et impossibilité de déposer ses documents le samedi jour férié. Fethi Laabidi fut acculé au replâtrage de son groupe, mais la petite forme de Anis Zitouni, le manque de lucidité et d'expérience devant firent basculer la rencontre au profit des visiteurs. Il faut avouer qu'ils ont amplement mérité leur victoire avec une application tactique remarquable, un quadrillage parfait du terrain et un marquage à la culotte de l'homme à tout faire du CSHL, Anis Ben Chouikha. A 7' du coup de sifflet final du sobre Wassim Ben Salah, et avec une avance substantielle de trois (3) buts : Hafedh Naouas ( 30' ), Walid Dhahri sur penalty ( 65' ) et Bilel Bachouche ( 69' ), les visiteurs crurent l'affaire définitivement pliée et se firent une peur terrible en concédant coup sur coup en l'espace de deux minutes deux buts de Mohamed Slama sur penalty( 83' ) et de Marouene Nefla suite à un retourné acrobatique spectaculaire ( 85' ). Le forcing des coéquipiers de l'excellent Saifeddine Chammari, qui est parvenu à tirer son épingle du jeu pour une première apparition, fut malheureusement vain et d'aucune utilité. ------------------- Fethi Laabidi (CSHL) : "Défaillances de dernière minute" Nous aurions souhaité débuter l'exercice par une victoire histoire de rompre avec les entames précédentes, mais des défaillances de dernière minute ont chambardé nos plans. Avec la qualification prochaine des Maatoug, Yousfi et Evans les miens auront une meilleure allure. Oublier ce revers et nous atteler à la tâche pour bien préparer notre prochain déplacement à Kasserine. -------------------- Chiheb Ellili (ESHS) : "Mes joueurs se sont fait peur" A 3-0 et à quelques petites minutes de la fin, les miens ont cru à tort que la victoire leur était définitivement acquise en levant le pied, et ce en dépit des mes avertissements répétés du banc. Ils se sont fait très peur en jouant avec le feu. Une bonne leçon d'humilité pour eux car un match n'est jamais terminé avant le coup de sifflet final !