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Fête dans les salles ; cauchemar dans les environs
Incivilité
Publié dans Le Temps le 12 - 08 - 2009

Cela fait au moins quinze ans que ces citoyens de la banlieue sud souffrent le martyre à cause du tapage nocturne et des nuisances sonores émanant (tenez-vous bien !) de Sept salles de fêtes dans un périmètre qui ne dépasse pas un kilomètre, toutes en plein air.
Ces habitants qui vivent dans cette zone séparant les deux communes voisines, Radès au nord et Ezzahra au sud, sur la route MC 33 qui relie les deux villes de la banlieue sud, subissent depuis longtemps les désagréments occasionnés par les bruits assourdissants des haut-parleurs utilisés par les troupes musicales qui se permettent de dépasser l'heure limite autorisée par la loi. A part les bagarres qui surviendraient chaque nuit à la fin de chaque cérémonie de mariage et les coups de klaxon donnés par les voitures des familles des mariés en fin de soirée.
Selon les dires des riverains, certaines soirées se prolongent jusqu'à deux heures du matin et peut-être plus, en l'absence quasi-totale d'agents municipaux censés punir ces infractions ! Nous avons attiré déjà une fois l'attention des responsables des deux communes auxquelles appartiennent ces sept salles plein air (voir " le temps " du samedi 9 août 2008) en demandant aux autorités concernées la nécessité d'intervenir auprès des propriétaires de ces espaces en vue de délivrer ces riverains qui comptent par milliers de ce grand calvaire vécu chaque saison estivale. Mais en vain.

Zone résidentielle
Il est vrai que les autorisations ont été octroyées à ces sept salles plein air au temps où ces terrains constituaient une zone agricole qui n'abritait que quelques habitations éparses. Aujourd'hui, plusieurs cités ont été créées dans cette zone : cité Wilja et cité Maâcha du côté de Radès et cité Oulija et Borj Louzir du côté d'Ezzahra ; ces cités profitent actuellement du projet présidentiel portant sur l'amélioration des quartiers populaires, sachant qu'elles se situent à proximité de la cité olympique 7 novembre de Radès. La vocation de cette zone a bel et bien changé : il s'agit dorénavant, selon le nouveau plan d'aménagement (voir Journal officiel n° 83 du 18 octobre 2005 et n° 10 du 18 mai 2007) d'une zone d'habitation qui prévoit des constructions verticales allant jusqu'à R+7, des espaces de loisirs, des établissements sanitaires et éducatifs avec toutes les commodités de la vie moderne. Il est donc grand temps que ces salles de fêtes, devenues nuisibles plus que jamais, disparaissent ou du moins soient couvertes afin d'alléger les ennuis et les tracas subis tout au long de la saison estivale par les riverains présents et futurs. Impossible donc d'imaginer ces " espaces festifs " au sein des cités qui vont être créées dans cette zone les années à venir.

Renouvellement des autorisations
L'on se demande comment les autorités locales, que ce soit du côté de Radès ou d'Ezzahra, continuent à renouveler les autorisations à ces salles de fêtes tout en sachant que la réalisation des projets relatifs au nouveau plan d'aménagement est imminente. Faut-il attendre l'afflux des pétitions des citoyens concernés par ce grand tapage nocturne et cette nuisance sonore ? Il est vrai qu'aucune plainte officielle contre ces salles n'a été encore adressée aux autorités, mais cela n'exclue pas le fait que ces habitants sont mécontents de la situation. Si la plupart des riverains avalent la pilule, c'est par complaisance ou pour éviter des différends avec les propriétaires de ces salles. Mais une telle situation ne saura être acceptée par les nouveaux habitants qui vont bientôt loger dans cette zone très convoitée pour sa proximité de la cité olympique et à quelques minutes de la capitale. Ces sept salles en plein air, dont quatre du côté de Radès et trois du côté d'Ezzahra, (inutile d'en donner les noms pour éviter une publicité gratuite !) devraient faire l'objet d'une reconsidération des deux communes concernées et pourquoi pas du ministère de l'Environnement et du Developpement Durable qui devrait agir en prenant les mesures nécessaires pour lutter contre cette pollution sonore, d'autant plus que cette route MC33, reliant les deux municipalités, a été depuis quelques années baptisée Avenue de l'Environnement ! C'est paradoxal, non ?


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