Au lieu de chercher un travail pour occuper son temps et gagner par la même son argent de poche, ce jeune homme a préféré s'attaquer aux passants. Son imagination fertile est allée jusqu'à proposer à une jeune fille qui rentrait chez elle, tard dans la soirée, de passer des moments agréables à la belle étoile. N'ayant pas obtenu gain de cause la première fois, il a récidivé pour se faire éconduire sèchement par la jeune fille. Ce fut la raison pour laquelle, le jeune homme menaça la jeune fille à l'aide d'une lame de rasoir. Il l'a même blessé, sans se rendre compte de la gravité de la mauvaise action commise. Mais au lieu de se contenter de ce méfait, il est entré dans une colère noire à telle enseigne qu'il a perdu la raison afin de s'emparer de son sac à main et son téléphone portable. Elle n'a pas échappé à une terrible correction qui lui a laissé des traces, le forcené, aveuglé par la drogue qu'il consommait, lui porta de violents coups au visage, lui causant de graves blessures, avant de prendre la fuite. La jeune fille presque défigurée et humiliée, se rend au poste de police pour raconter sa mésaventure. C'est ainsi qu'elle déclara que l'agresseur qu'elle connaît bien l'importunait souvent et qu'il lui avait auparavant demandé de partager avec lui des bons moments. Bien qu'il ait vertement réprimandé, il est revenu à la charge, avec plus de violences affirma-t-elle aux enquêteurs. La victime a été transportée à l'hôpital pour recevoir les soins d'urgence tandis que les policiers ont entamé leurs investigations qui aboutirent finalement à l'arrestation de l'accusé. Interrogé, il déclara qu'il connaissait bien la victime, étant sa fiancée. Mais tout d'un coup elle l'a éconduit parce qu'elle avait connu une autre personne. C'était la raison pour laquelle il s'est comporté de cette façon. Une fois l'enquête achevée, l'inculpé a été traduit devant le tribunal de première instance de Tunis où il fut inculpé et condamné pour des violences et menace avec une arme blanche. Interjetant appel il a comparu de nouveau devant la cour d'appel faisant part de ses regrets niant avoir menacé la jeune fille à l'aide d'une arme blanche. Il ajouta qu'il l'a seulement reproché. L'affaire a été mise en délibéré.