Habitué à passer ses vacances auprès des siens, un tunisien résidant à l'étranger est venu comme à l'accoutumée passer un séjour en Tunisie. Il a loué auprès d'une de ses connaissances un étage de villa dans lequel il séjourna pendant se vacances. A la fin des vacances et au moment de regagner le pays où il réside et en préparant ses affaires pour rejoindre l'aéroport, il s'est rendu compte de la disparition de quelques objets lui appartenant et dont il a estimé la valeur à l'équivalent de mille dinars. Ses doutes se sont portés contre un jeune homme habitant le rès de chaussée de la villa et il déposa plainte contre lui. Interpelé, le jeune homme a nié les faits et a dit être surpris de cette plainte et déclara qu'il connaissait le plaignant du fait de voisinage. N'empêche qu'il a été inculpé de vol . Il a été traduit devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de l'Ariana en état de liberté provisoire. Interrogé par le juge, il a nié les faits et s'est porté en faux contre cette accusation calomnieuse. Son Avocat a plaidé la non culpabilité de son client pour les motifs suivants : Absence de preuves, objets volés non retrouvés Aucune confrontation n'a été faite lors de l'instruction Absence du plaignant pour complément d'information. Le domicile dans lequel a séjourné le plaignant appartient au père de l'inculpé selon l'avocat et il est fort probable qu'il s'agit là d'une plainte imaginaire afin de nuire et de porter atteinte à l'honneur de cette famille. L'affaire a été mise en délibéré.