" Il n'y a pas de fumée sans feu ", un adage s'appliquant comme un gant à la situation prévalant au sein du club phare de la banlieue sud. Grave crise larvée Les relations tendues voire rompues entre Fethi Laabidi et son capitaine Anis Ben Chouikha ne sont plus un secret de polichinelle et toute la rue en parle avec moult détails. Mais les principaux intéressés dans l'affaire, l'entraîneur, le capitaine voire le président d'éluder avec diplomatie la question avec des réponses du genre : Tout est ok, pas de problèmes en vue, la sérénité et l'entente règnent, etc. Une sorte de langue de bois dans un souci de ne point envenimer davantage la situation en étalant le linge sale dans les médias. Si nous comprenons parfaitement l'approche des uns et des autres dans cet épineux différent, il n'en demeure pas moins utile selon nous d'éclairer l'opinion sportive sur les tenants et aboutissants de cette affaire dont le groupe s'en serait bien passée en ce mois de trêve où le mot d'ordre en théorie est au travail pour refaire le terrain perdu après les quatre premiers matches désastreux déjà disputés.
Suspicion quand tu nous tiens! Des âmes " charitables " auraient rapporté à Laabidi que Ben Chouikha voulait le faire couler, l'obliger à rendre le tablier. Allégation difficile à concevoir connaissant la probité et la droiture du stratège Hammam-Lifois. Suffisant pour que l'entraîneur en prenne ombrage et mette son capitaine en veilleuse avec des relations tendues voire inexistantes. Pour sa part, Ben Chouikha jure ses grands dieux n'avoir jamais proféré pareilles insanités. Dans la foulée, d'autres joueurs cadres (4) d'être impliqués dans la " conspiration " ( ?) ! Devant ce pourrissement préjudiciable de la situation, le BD s'est réuni récemment à l'hôtel Ezzahra avec des décisions que nous tairons par respect au secret des délibérations. Mais avec cette précision cependant, l'unanimité et la convergence des points de vue n'ont pas sanctionné la fin de cette réunion des neuf membres du CD !
La solution ? Sans vouloir nous immiscer dans les affaires du club qui ne concernent que son directoire, nous pensons que Mongi Bhar devrait prendre de suite les choses en main en provoquant une réunion tripartite à huis clos président-entraineur-joueurs. Avec la latitude de tout un chacun de vider son sac, de crever l'abcès, d'exprimer son courroux entre quatre yeux et sans témoins. La réunion sera certainement orageuse, tendue, électrique, mais en sortant de la salle, toutes les parties prenantes auront le cœur léger et l'esprit orienté vers le travail, l'opération sauvetage du groupe. Il est grand temps que les uns et les autres cessent de se caresser en apparence dans le sens du poil alors que la situation est des plus explosives.
Mettre fin à l'indiscipline Corollaire inévitable de cette situation délétère, des cas sporadiques pour l'heure d'indiscipline, de rébellion de la part de quelques joueurs émanant de jeunes éléments faisant encore leurs premiers pas avec le groupe mais également de certains chevronnés ! Il est vrai que le laxisme et la discorde encouragent et engendrent inéluctablement ce genre de dépassements. La balle est désormais dans le camp de Mongi Bhar, le seul habilité dans l'affaire à désamorcer la crise et à réinstaurer sérénité mais surtout envie et joie de jouer parmi son groupe élargi (BD, staff, joueurs).