La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis a examiné dernièrement une affaire de franchissement des frontières avec un passeport falsifié, et dans laquelle sont accusés deux jeunes hommes. Les faits de cette affaire se sont déclenchés lors de l'arrestation d'un jeune homme qui avait un faux passeport. En effet, l'accusé a voulu rejoindre son épouse qui se trouve à l'étranger et qui venait de mettre au monde un joli bébé. Pour cette raison le mari a recouru à un ami, qui lui a promis de l'aider pour le passage clandestin de la frontière, étant employé à l'aéroport TunisCarthage. Le mari a réussi entre temps à avoir un passeport falsifié. Mais malheureusement il fut découvert et arrêté avec son complice. A l'audience, il avoua les faits déclarant qu'il voulait voir à tout prix sa femme et surtout son nouveau né. Quant au complice, il demanda la clémence de la cour. Son avocat sollicita les circonstances atténuantes, affirmant au juge que son client travaillait à l'aéroport TunisCarthage pendant 20 ans et suite à cette affaire il fut renvoyé de son travail, ce qui consiste un préjudice grave pour son client. Il sollicita le tribunal de prendre en considération cette peine administrative qui selon lui est suffisante pour son client. L'avocat de l'accusé principal, a quant à lui sollicité les circonstances atténuantes pour son client qui était obligé de procéder ainsi pour voir son nouveau né. L'affaire a été mise en délibéré.