Ils se connaissaient depuis leur jeune âge, le hasard ayant fait qu'ils soient des voisins dans un même quartier. Ils étaient toujours ensemble depuis leur tendre enfance et qu'ils partageaient le même banc à l'école. Ne parvenant pas à terminer leurs études, se sont réunis également dans la délinquance. Ils décrochaient de temps à autre du travail pour gagner leur vie. Jusqu'au jour où l'un d'eux décida de se marier. Il avait connu une jeune fille qui apparemment avait une mauvaise réputation. Son ami est venu l'informer de cela et au cours de la conversation il l'insulta. L'accusé ayant été vexé de l'attitude de son ami, décida de se venger, et planifia avec deux autres complices pour donner une correction qu'il fallait à son ami. Le jour des faits, l'accusé profita de l'arrivée de celui-ci pour lui rendre des CD qu'il avait emprunté. Arrivant chez l'accusé, il fut surpris par la présence de deux autres personnes, il n'avait rien soupçonné parce qu'il savait que son ami ne pouvait pas lui faire du mal. Mais soudain, il fut intercepté par les deux jeunes hommes qui à l'aide d'un couteau lui intimèrent l'ordre de leur remettre son portefeuille contenant trente dinars et son téléphone portable. Mais il fit la sourde oreille et refusa d'obtempérer. Ce qui ne plut pas aux malfaiteurs qui le rattrapèrent rapidement avant de lui porter un coup de couteau à la main. Ils arrachèrent ensuite son portefeuille contenant tous ces papiers d'identité et son téléphone portable et disparurent dans la nature. Le pauvre jeune homme devait rebrousser chemin dans un piteux état. Il se dirigea vers le premier poste de police pour raconter sa mésaventure, avant d'aller à l'hôpital recevoir les soins nécessaires. Une enquête a été ouverte et l'accusé principal a été arrêté, et donna le signalement de son complice. Quant au troisième il reste en fuite. Bien qu'à l'interrogatoire il avoua les faits, devant le juge d'instruction l'accusé principal nia formellement les faits clamant son innocence. Inculpés de vol qualifié et port d'arme prohibé, les deux accusés comparurent devant la troisième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur acte. A l'audience et pour se disculper, l'accusé principal impliqua son frère qui lui ressemble énormément. Quant à son complice, il passa aux aveux, faisant part de ses regrets. Son avocat sollicita du tribunal les circonstances atténuantes pour son client affirmant qu'il s'agit de sa première tentative et que son client regrettait son acte. Quant à l'avocat de l'accusé principal il demanda l'acquittement de son client. Le tribunal rendra son verdict après les délibérations.