Les Y-PEER nationaux se penchent durant les trois premiers jours sur l'évaluation de leurs programmes. Ils ont donné une idée sur les travaux qu'ils ont accomplis et ils vont en établir le bilan. " La rencontre est une occasion pour soulever les points forts et surtout identifier les points faibles ", signale Nessryne Jelalia coordinatrice internationale du réseau. Ce n'est pas tout. " Le rendez-vous annuel est également une occasion pour les Y-PEER pour présenter des propositions afin d'établir le plan de travail pour l'an 2010 ", d'après la coordinatrice. Et d'ajouter ; " ils pourront échanger les expériences en la matière et surtout présenter des recommandations qui seront prises en considération ".
Et les partenaires ? A signaler que des partenaires internationaux prennent part à la rencontre et ce à l'instar de l'ONUSIDA, le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. De par leur spécificité ces organisations sont appelées à harmoniser leurs programmes et plans d'intervention pour mieux lutter contre le SIDA. Il s'agit d'ailleurs de l'un des objectifs de cette rencontre explique Melle Jelalia.
Toujours dans le même contexte, Aleksandar Sasha Bodiroza coordinateur technique de la région arabe à l'UNFPA a présenté aux jeunes participants la stratégie de communication adoptée par le Fonds afin de changer le comportement des jeunes et mieux les cibler. " Il s'agit tout d'abord d'un comportement personnel rehaussé par les recommandations de la famille et les pairs. " Les Y-PEER doivent aussi avoir des informations fiables et correctes. C'est même leur support de travail comme ils doivent avoir la possibilité d'agir et surtout les moyens les ressources pour accomplir leur mission ", explique le coordinateur.
Les programmes d'accompagnement Il a également présenté les programmes qui doivent accompagner les Y-PEER dans leur démarche. Ces derniers sont supposés œuvrer en parallèle avec d'autres partenaires pour pouvoir atteindre leurs objectifs. Ils doivent aussi supporter la politique nationale établie dans ce sens (la lutte contre le VIH-SIDA dans un sens plus large ", ajoute-t-il.
Parlant du développement des capacités des Y-PEER, M. Bodiroza a précisé que cela s'effectue à travers plusieurs méthodes dont les rencontres, les ateliers de travail sur le sujet, le théâtre et la complémentarité entre les jeunes et les adultes à propos de la question. " Il s'agit d'ailleurs d'un point très important pour développer les capacités des jeunes en la matière ". Plusieurs programmes ont été organisés dans ce sens par le Fonds. Notamment, " 107 ateliers de formation ont eu lieu en différentes langues (arabe, russe...) ".
Former des jeunes compétences pour mieux lutter contre le SIDA et faire passer le message à un nombre plus large est un travail de longue haleine et surtout de grande endurance. Car il est difficile de changer la mentalité surtout celle des personnes inconscientes et qui ne calculent pas les risques des rapports sexuels non protégés. Sana FARHAT
*** Chiffres clés sur Y-PEER international 634 ; le nombre des partenaires, (ONG, établissements scolaires, gouvernement, chaînes télévisées (MTV), 7,300 : les jeunes adhérents. 38 ; le nombre des pays ou le réseau Y-PEER existe. (Europe de l'Est, Asie Centrale, Afrique du Nord, Afrique de l'Est.
Cérémonie de remise des prix Une cérémonie de remise de prix aux meilleurs Y-PEER nationaux et aux partenaires du réseau se tient ce soir en marge de la réunion du conseil consultatif international du réseau. D'autres prix seront également accordés au meilleur essai et scénario écrits dans le cadre de lutte contre le VIH-SIDA.