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On n'ose pas encore le dire, mais c'est bien d'éducation sexuelle qu'il s'agit
Lutte contre le SIDA dans le monde arabe
Publié dans Le Temps le 08 - 07 - 2008

Un grand nombre de jeunes âgés entre 15 et 19 ans ont une vie sexuelle active. Ils ont besoin qu'on leur explique comment avoir un comportement responsable et se prémunir contre certaines infections sexuellement transmissibles notamment le VIH/SIDA ou comment assumer une grossesse non souhaitée.
Très souvent, les parents éprouvent une certaine gêne à aborder de telles questions qui sont néanmoins d'importance majeure pour cette population risquant d'être exposée à certaines maladies incurables faute d'information ou par négligence. Ainsi, les adolescents préfèrent-ils en parler avec d'autres jeunes de la même tranche d'âge mais qui sont plus avertis et même informés. Pour ce faire, les Y-Peer, ou les éducateurs pairs, se chargent de cette tâche. Ils leur fourniront des informations correctes sur la santé sexuelle, qu'ils peuvent eux-mêmes transmettre à leurs amis. Recemment introduit dans le monde arabe, ce concept ou cette méthode de travail est en train de se positionner dans le paysage grâce aux différents intervenants dans le domaine, dont le Fonds des Nations pour la Population (UNFPA).
D'ailleurs une attention particulière est accordée à la communication. Pour preuve, le séminaire qui s'est déroulé du 1er au 4 juillet au Sultanat d'Oman a dès lors porté sur la stratégie de communication pour le changement du comportement des jeunes à travers la culture, les médias et la lutte contre le VIH/SIDA. Des représentants des bureaux de l'UNFPA, des médias, des célébrités (chanteurs, acteurs) et des Y-Peer de 14 pays ont animé pendant quatre jours le débat autour de la question. But commun : identifier les moyens d'intervention pour prévenir les jeunes contre le VIH/SIDA. D'où cet ogre invisible qui risque d'infecter les différentes tranches d'âge à travers plusieurs voies, notamment les rapports sexuels non protégés et les drogues injectables...

Attirer l'attention des jeunes contre les infections sexuellement transmissibles, le VIH/SIDA est désormais une responsabilité partagée. Médias, célébrités, institutions gouvernementales et non gouvernementales... doivent s'y mettre pour agir de concert et protéger la jeune génération contre ce virus. Faute d'information, ces derniers ne pensent pas souvent à se protéger quand ils ont des rapports sexuels. Idem pour ceux qui utilisent les drogues injectables et qui négligent un facteur primordial pour leur santé. Courant ainsi le risque d'être infectés par le VIH ou d'autres maladies lourdes à l'instar des hépatites. Ces jeunes ont de même des difficultés à obtenir des informations pertinentes sur la question. Ils hésitent et n'osent même pas les demander auprès de leurs parents ou de leurs ainés. Persistance de tabous, donc. Alors qu'ils sont sexuellement actifs et confrontés aux dangers majeurs. Pour mieux les sensibiliser, les Y-Peer en d'autres termes les éducateurs-pairs ont été impliqués dans ce processus. Des jeunes compétences encadrées selon les normes internationales dans la communication et la sensibilisation sont en train de travailler sur le sujet. Tout un réseau international est en train de se constituer sur la toile et sert de support de sensibilisation afin de diffuser leurs messages aux jeunes concernés. Ils se basent sur cinq éléments ; l'abstinence, la prudence, l'utilisation du préservatif en cas de besoin, la non-utilisation de la drogue et l'éducation. Outre le net, les Y-Peer procèdent directement en formant des formateurs dans le domaine de la santé sexuelle. Ils maîtrisent plusieurs techniques de communication dont le théâtre, l'animation, les vidéos conférences, le plaidoyer...Des moyens de communication d'importance majeure. Il s'agit d'ailleurs de la clé de réussite de leur travail.

Implication des célébrités
Par ailleurs, les célébrités (chanteurs, acteurs, sportifs...) sont directement impliquées dans cette démarche, et ce grâce à leur position et leur contact avec les différents récepteurs sans oublier leur impact direct. Toutefois il est essentiel de bien choisir les personnes tout à fait indiquées et capables de faire passer le message convenablement. Les participants se sont mis d'accord sur un autre facteur, le choix de la célébrité qui doit faire servir de bon exemple et qui manifeste un engagement et un intérêt durables par rapport au sujet. Pour mieux faire passer le message aux jeunes, la célébrité est supposée maîtriser les concepts clés comme elle doit être active au niveau local régional et même plus large, international. Dans ce cadre, Khaled Aboulnaja, acteur Egyptien, , a insisté sur l'importance à mobiliser des Y-Peer ambassadeurs et de savoir comment convaincre les célébrités pour adopter et parrainer cette cause humaine. « Il importe aussi d'intensifier l'engagement des célébrités qui sont déjà actives », d'après l'acteur qui a jugé qu'il faut aborder le sujet dans les films. Car, « le pouvoir du roman est très puissant », toujours d'après lui.

Dans ce même contexte, les médias ont un rôle primordial dans la diffusion de l'information sur le VIH/SIDA et les IST. Parler de la santé sexuelle et sensibiliser les jeunes contre ses risques revêt une importance majeure. C'est en fait l'un des supports ou des moyens auxquels les Y-Peer ont recours pour faire passer leurs messages et atteindre leurs objectifs. Toutefois, les deux partenaires n'arrivent pas à établir un vrai partenariat. Il s'agit d'ailleurs du même obstacle qui se pose avec les célébrités qui ne sont pas disponibles très souvent à cause de leur engagement professionnel. « Comme ils peuvent ne pas refléter l'exemple recherché. Nous avons ainsi décidé de changer la stratégie de travail en diversifiant la panoplie des personnes impliquées dans cette démarche », d'après Dr. Aleksandar Bodiroza. La stratégie vise à encourager les jeunes à se protéger contre les MST.


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