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Doit-on sacrifier la CAN ?
LE DOSSIER DU LUNDI
Publié dans Le Temps le 23 - 11 - 2009


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Othman JENAYAH : "Constituer un groupe motivé "
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Mokhtar Dhouib (ex-international du CSS): "La CAN pour réhabilier l'image de notre football"
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Fayçal Jlassi: «Puiser dans le vivier de l'équipe olympique »
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Abdelmajid Gobantini: Les vrais problèmes de notre football se trouvent ailleurs
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Abdessalem ADHOUMA: « Se rabattre sur les autochtones »
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Bassem Mehri : « Des jeunes locaux on en a et de très bons »
Le nom de l'entraîneur national a polarisé l'attention de toute la Tunisie sportive. Cette polarisation nous a fait oublier un tant soit l'amère élimination du Mondial de l'Afrique du Sud.
Nous sommes en partie rassurés à partir du moment où on a, enfin, pris la sage décision d'ouvrir le dossier du football tunisien. Une situation longuement occultée dans la mesure où l'arbre cachait la forêt à travers les victoires remportées à chaque fois dans la douleur.
En attendant que l'instance fédérale applique les mesures consignées dans son communiqué de vendredi dernier, l'Equipe nationale préoccupe en premier lieu les milieux sportifs tunisiens sachant que la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations est dans un peu moins de deux mois en Angola. La question qui est d'actualité concerne le groupe de joueurs sur lequel doit compter Faouzi Benzarti, le sélectionneur nouvellement désigné. C'est là le sujet de notre dossier du lundi dans lequel toutes les parties que nous avons approchées sont unanimes pour dire qu'il faudra faire table rase du passé, pour ne compter que sur les joueurs locaux, d'autant plus que l'objectivité en Angola n'est pas de remporter la Coupe d'Afrique mais de jeter les bases de la future équipe nationale dont les composantes doivent faire preuve de patriotisme, condition sine quoi non pour aller au bout de nos ambitions.
Toutes les personnes interrogées sont d'accord sur un autre point : compter sur les joueurs du cru surtout que ceux parmi les joueurs évoluant en Europe et qu'on a continué à convoquer ne jouent que par intermittence et n'ont donné que rarement satisfaction. La preuve nous a été confirmée au cours des trois dernières rencontres : Arabie Saoudite, Kenya et Mozambique. Et ces mêmes parties d'avancer les noms de joueurs du cru qui feraient le printemps de notre football : Dhaouadi et Darragi bien sûr, Sassi, Msakni, El Ifa, Nafti, Chemmam, Maâloul, etc...
De là à dire faut-il sacrifier la CAN ? Plusieurs de nos interlocuteurs n'ont pas manqué de franchir le cap.
R.B.A
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Othman JENAYAH : "Constituer un groupe motivé "
"Maintenant que les décisions sont prises, il faudra remettre de l'ordre rapidement dans cette équipe puisque la CAN approche à grands pas. Je pense que le choix porté sur Faouzi Benzarti est le plus approprié. Connaissant parfaitement les potentialités des joueurs locaux et de ceux exerçant à l'Etranger, Benzarti pourra constituer un groupe suffisamment motivé pour cette CAN. L'approche sera certainement différente de celle de Coelho qui a eu recours à 54 joueurs auxquels il ajouté Chermiti à la fin du parcours des éliminatoires du Mondial 2010. Nous avons vu,en effet, défiler un grand nombre de joueurs sans qu'une équipe au sens vrai du terme soit constituée. Pour l'heure, Benzarti aura à composer un groupe solidaire et extrêmement emballé pour réussir la CAN. Jouissant d'un large consensus, le nouvel entraineur de l'EN pourra, dans la sérénité, mettre sur pied un ensemble capable de mieux faire que son prédecesseur notamment en ce qui concerne l'esprit de "commandos" et la solidarité qui doit prévaloir entre les éléments composant le groupe. Au football, ceci est important voire déterminant pour qu'une équipe soit performante. Je pense aussi qu'il ne peut y avoir aucune raison pour ne pas réussir un bon coup en Angola. Les moyens régulièrement mis à la disposition de l'EN doivent logiquement contribuer à la réussite escomptée. Au delà des considérations tehniques et du choix des joueurs adoptés par Coelho, se situe la motivation que chacun des joueurs doit en faire preuve pour défendre les couleurs nationales. Puis, une fois la CAN terminée, il importera d'analyser objectivement les causes qui ont conduit notre Onze National à l'échec et d'envisager une approche autrement conçue pour redonner à notre Equipe Nationale le rang qui lui sied le plus dans le giron africain. La prestation de l'équipe en Angola servira pour établir les états généraux ,cerner les problèmes et en fin de compte amorçer le redressement.
Mounir EL GAIED
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Mokhtar Dhouib (ex-international du CSS) : "La CAN pour réhabilier l'image de notre football"
"Après notre élimination combien douloureuse du Mondial sud africain, il nous faut retrousser les manches et nous remettre au travail sur des bases solides en tournant le dos définitivement à l'improvisation et au tâtonnement qui nous ont malheureusement caractérisés ces dernières années avec toutes les retombées que l'on connaît. Mais en attendant que les parties prenantes de notre football procèdent à une remise en cause profonde d'un certains nombre de nos choix s'étant avérés non payants, il y a devant nous la très proche échéance de la CAN et où nous sommes tenus de bien nous comporter et soigner l'image altérée du football national" a commencé par remarquer Mokhtar Dhouib l'un des héros de l'épopée argentine qui a insisté sur le fait que la Tunisie est capable de répondre à nos attentes en Angola sous la direction de Faouzi Benzarti, un technicien tunisien qui domine parfaitement son sujet sur tous les plans. Précision cependant de Dhouib: "Nous n'exigeons pas de notre équipe nationale de remporter la Coupe d'Afrique mais de jouer au vrai football en y mettant beaucoup de cœur dans l'ouvrage. C'est justement le cœur qui a manqué à nos joueurs lors de triste après-midi du 14 novembre à Maputo.
L'Algérie a donné à cet égard une belle leçon de patriotisme en parvenant à venir à bout d'un ensemble égyptien qui lui est supérieur techniquement.
Il nous faut cependant réussir le bon choix des joueurs qui nous représenteront en Angola et là je suis convaincu que notre onze représentatif doit être composé essentiellement de joueurs évoluant en Tunisie. Notre compétition comprend de très bons éléments capables de défendre honorablement le drapeau national. J'en citerai à titre d'exemple: les Darragi, Dhaouadi, Abdennour, Mrabet, Khaled Ayari, Youssef Mskani, Mouihbi, Zaïri, Marouane Taj, Essifi et j'en oublie d'autres. Les joueurs locaux sont à même de mieux servir et défendre le prestige du football national que de la plupart des joueurs tunisiens évoluant à l'étranger manquant de motivation et à court de compétition".
Ameur KERKENNI
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Fayçal Jlassi : « Puiser dans le vivier de l'équipe olympique »
« Faire table rase et recommencer depuis le début me semble excessif et un tantinet exagéré. La CAN, c' est dans deux mois et le club Tunisie a ses traditions et son empreinte dans ces joutes. Donc il ne s'agit pas de les brader et envoyant au charbon un groupe peu ou prou représentatif. Je pense que les changements doivent être opérés parmi l'effectif actuel à des doses homéopathiques. En ce sens que seuls les plus adeptes à porter avec bonheur le maillot national doivent rester. Les autres devraient quitter la scène avec nos remerciements pour services rendus.
Place aux jeunes qui piaffent d'impatience de crever l'écran et qui font le spectacle et le résultat au sein de leur équipe. Au moins ces jeunes sont perfectibles et disposent d'une large marge de progression. Il faudrait faire en sorte que la passation se fasse sans accrocs. Car ces jeunes aussi performants soient-ils doivent avoir des joueurs cadres, des repères pour qu'ils puissent donner la pleine mesure de leurs immenses talents. Il faut puiser dans le vivier de notre E.Nle olympique qui grouille d'éléments prometteurs. Si on parvient à réussir une osmose parfaite, je pense que nous ne serons pas ridicules en Angola avec en sus les prémices d'une grande équipe qui nous vaudra bien de satisfactions ultérieurement. »
Mohamed Sahbi RAMMAH
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Abdelmajid Gobantini : Les vrais problèmes de notre football se trouvent ailleurs
J'aimerais d'abord faire cette remarque: je trouve inconcevable de désigner un entraîneur national qui est en fonction avec un club quel que soit son nom. Que dire quand le cumul risque de nuire et à l'équipe nationale et à l'Espérance S.T qui a fait de la Champion's League Africaine une priorité pour l'exercice en cours.
Enfin pourquoi n'a-t-on pas pensé à Fawzi Benzarti (qui reste néanmoins l'homme de la situation) avant de recourir à Coelho.
Par ailleurs, le problème du moment ne tient pas uniquement à une question d'entraîneur. Il s'agit plutôt de procéder à une refonte totale de notre football, de ses structures, de sa direction technique nationale. Il s'agit de procéder à une profonde évaluation par des personnes du domaine comme cela se fait dans les pays européens. Là où le football est géré par des hommes du terrain et non par des médecins, des professeurs de langue, des pharmaciens et quoi encore. Laissons la place à ceux qui maîtrisent ce sport, qui l'ont pratiqué au lieu de les marginaliser.
Que se passe-t-il dans nos clubs depuis l'instauration de ce supposé professionnalisme? Des clubs endettés jusqu'au cou, des chèques émis sans provisions, des joueurs en grève... Tout cela se répercute sur le quotidien de notre football.
Résultat: le recours à nos joueurs évoluant à l'étranger. Qu'ont-ils apporté à notre équipe nationale? Quant je vois Ben Khalfallah battre à lui seul Bordeaux samedi dernier, je doute fort sur le patriotisme du joueur et d'autres encore parmi eux.
Je pense qu'il nous faudra calquer l'exemple de l'Algérie dont les responsables sont reparti de zéro pour jeter les bases d'un football redevenu compétitif en Afrique avec cette équipe nationale à la moyenne d'âge de 23 ans imbus de patriotisme et d'une détermination d'aller de l'avant.
Aujourd'hui, le football tunisien dispose de joueurs en mesure de lui redonner une santé. Je cite au pif Chemmam, El Aïfa, Mosoôb Sassi, Msakni, Nafti , Jmel... sans oublier bien sûr Darragi et un ou deux autres joueurs parmi ceux qui font partie de la forte déception du Mozambique.
Je résume pour terminer. Faisons appel aux vrais connaisseurs de notre football, mettons fin à cette exigence du Bac+2. Que les membres de l'actuelle fédération prennent exemple sur Jalel Takaya, le seul à avoir assumé une responsabilité dans l'échec de notre équipe nationale. Procédons à la désignation d'un directeur technique national au profil approprié qui sache imposer ses vues et se faire entendre. Si Coelho a fait cavalier seul c'est pour la simple raison qu'il a trouvé le champ libre. De grâce, faisons table rase du passé et ne focalisons pas uniquement sur l'équipe nationale car les vrais problèmes de notre football sont ailleurs.
Rafik BEN ARFA
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Abdessalem ADHOUMA : « Se rabattre sur les autochtones »
" Après l'élimination amère en coupe du monde, je pense qu'il est grand temps de remettre de l'ordre dans notre football. Depuis des années nous ne cessons de rafistoler ce qui pouvait l'être sans aller dans les profondeurs du sujet. Aujourd'hui, nous constatons non sans amertume que notre Equipe Nationale ne peut plus rivaliser avec les grands d'Afrique. En témoignent les difficultés rencontrées pendant les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010 qui ont finalement abouti à lélimination devant le Mozambique. Maintenant que notre équipe s'apprête à disputer la CAN, il est du devoir de toutes les parties prenantes de mettre tout en oeuvre pour réussir ces joutes africaines. Je dois m'empresser de saluer l'arrivée de Faouzi Benzarti qui, j'en suis persuadé, pourra remettre cette équipe sur les rails.Benzarti, autant que beaucoup de tunisiens, a certainement identifié les lacunes à corriger et ce qu'il faut entreprendre pour réussir cette CAN. A mon humble avis, il serait préférable de compter sur les joueurs locaux et ceux qui se sont expatrié pour tenter une expérience professionnelle tels les Jomâa, Hagui, Ghezal, Felhi et Chermiti. De tout l'autre contingent, seul Yassine Mikari peut convoiter un poste de titulaire. Je dis ceci parceque je constate que les "appelés" de l'Etranger ne sont même pas des titulaires avec leurs équipes, certains pour ne pas dire la totalité ne jouent pas suffisamment pour pouvoir tenir la concurrence avec des joueurs africains aguerris et évoluant dans leur élément climatique naturel. Celà étant, je demeure confiant même si j'aurais souhaité voir Faouzi Benzarti partir pour un long bail à la tête de l'Equipe Nationale."
M.E.G
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Bassem Mehri : « Des jeunes locaux on en a et de très bons »
La Tunisie n'ira pas en Afrique du Sud et ce n'est plus un secret pour personne. Cette élimination consommée fait encore couler beaucoup d'encre. Il faut dire que la déception est énorme et encore palpable même si une semaine déjà s'est écoulée depuis le match disputé face au Mozambique. L'ex stratège du Club Africain revient à froid sur cette contre-performance qui n'arrange guère les affaires du football tunisien.
Le Temps: après une semaine, que pouvez-vous dire à propos de la défaite du onze national face au Mozambique ?
Bassem Mehri: je dirais que notre élimination est une grande déception pour nous tous car il est inconcevable que la Tunisie n'aille pas en Afrique du Sud. Dans nos têtes, nous pensions déjà au deuxième tour et exigions que la Tunisie fasse mieux que trois dernières éditions et au moins mieux qu'en Argentine. Ce qui me fait peur, c'est le fait de savoir que nous sommes restés sans coupe du monde durant 20 ans tout juste après celle de 1978. Sinon, nous n'étions pas prêts pour l'élimination et dans nos têtes, la qualification était déjà acquise. Et puis, quand on voit la composition de notre groupe, j'estime qu'il est légitime d'aspirer à une qualification. Le seul obstacle, c'était le Nigéria que nous avons dépassé avec succès ayant fait l'essentiel à l'aller comme au retour et en abordant le dernier match en tête. Je pense d'ailleurs que le match d'Abuja nous a leurrés car je nous considérais à 70% en Afrique du Sud après le nul obtenu face au Nigéria lors du match retour. C'est vraiment dommage car le retombées de cette élimination se feront sentir auprès des jeunes qui s'inspiraient de cette équipe et en faisaient un modèle...
Si nous parlions de la rencontre que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
L'entame du match fut normale puisque nous n'avons pas subi la furia de l'équipe mozambicaine qui jouait à domicile lors du premier quart d'heure. Je m'attendais toutefois à ce que la Tunisie change de rythme au fil des minutes mais il n'en fut rien. Il faut dire que certains choix étaient erronés. a titre d'exemple, je citerai Ben Sâada qui était hors sujet. Je ne m'explique toujours pas la non-titularisation de Darragi. Ce qui est bizarre dans tout cela c'est que fasse au Nigéria nous avons joué pour l'emporter alors qu'un nul nous suffisait alors que face au Mozambique, nous avons joué pour le point du match nul alors qu'il nous fallait vaincre coûte que coûte. Enfin, je pense que la Tunisie fut victime des choix de Coelho. Il convoque Chermiti après une longue absence et je n'ai rien contre mais en parallèle, il lui fallait un milieu de terrain capable d'alimenter ce joueur en balles jouables, ce qui ne fut pas fait et Darragi en était capable. En outre, un technicien se doit d'être au courant du degré de forme de ses joueurs et il est inconcevable de le voir se tromper comme il l'a fait sur le choix de Ben Sâada. Enfin, cerise sur le gâteau, le staff technique a géré le match en tenant compte des péripéties de la rencontre Kenya-Nigéria et c'est une aberration.
On pense à faire l'impasse sur la coupe d'Afrique en Angola en comptant sur des jeunes pour préparer la coupe du monde en 2014. Êtes-vous pour ou contre cette idée ?
J'estime que de par son standing, la Tunisie est condamnée à jouer les premiers rôles. On peut toutefois injecter des jeunes au sein du groupe pour les préparer mentalement aux exigences du football à un niveau encore plus élevé. Comme on dit l'un n'empêche pas l'autre. Je rappelle qu'en 1996, la Tunisie a atteint la finale en coupe d'Afrique avec un groupe de jeunes encore à leurs premiers pas. A l'époque, les blessés étaient nombreux et l'entraîneur national s'était retrouvé obligé de faire appel à des jeunes. Ceci pour dire que ce n'était pas un choix délibéré. Aujourd'hui, nous avons la possibilité de choisie d'autant plus que le groupe actuel affiché certaines limites...


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