Il n'y a plus qu'une seule équipe invaincue en Nationale A et par voie de conséquence un leader unique : l'E.S.Sahel qui a gagné le match des co-leaders. Confirmation du C.S.Moknine et de l'U.S.Gremda et troisième défaite de suite de l'A.S.Hammamet. La situation en haut du tableau ne s'est pas pour autant décantée avec quatre équipes en deux points occupant les 3ème et 4ème places Ambiance malsaine dans la salle de Sousse La salle de Sousse abritait l'affiche de la 7ème journée avec un véritable bras de fer entre l'Etoile et l'Espérance en présence d'un très nombreux public. Lequel a failli tout gâcher de par un comportement irresponsable amenant le duo d'arbitres à menacer à deux reprises d'arrêter le match. Un match à oublier tellement l'ambiance a été malsaine, le rendement des joueurs s'en est sérieusement ressenti notamment du côté « Sang et Or ». La rencontre dont le coup d'envoi a été donné aux environs de 16h30 a pris fin trois quarts d'heures après le temps réglementaire suite aux nombreux arrêts de jeu marqués par des palabres inutiles d'autant plus que l'issue du match n'avait qu'une importance toute relative pour les deux équipes.
EST : fin de match calamiteuse Cela ne diminue en rien de la victoire d'une E.S.Sahel composée de joueurs jeunes, ambitieux qui en voulaient plus que leurs vis-à-vis espérantistes qui ont évolué en « barons » avec une fin de match calamiteuse. Une équipe qui prétend conserver son titre de champion n'a pas le droit de perdre sur un score aussi large. Beaucoup de choses sont à revoir car à un moment où l'on croyait l'Espérance sur orbite, là voilà qui déçoit totalement dans un match considéré comme celui de la vérité et au cours duquel seul Sélim Zehani a tiré son épingle du jeu en sauvant plusieurs situations qui semblaient comprises. L'Etoile, en dépit de l'absence de son entraîneur ( suspendu) sur le banc des remplaçants, a intelligemment négocié son match adossé à un excellent Hamza auteur de 11 arrêts décisifs et menée par ses deux baroudeurs Ben Abdallah le transfuge du S.C.Moknine et Sami Yacine. Et quand la jeunesse et l'ambition l'emportent sur la supposée expérience, il n'y a plus qu'à tirer son chapeau pour cette équipe étoilée.
L'U.S.Gremda, l'agréable surprise Voilà un match qui ne laissera pas de bons souvenirs vu les conditions dans lesquelles il s'est déroulé. Et s'il y a un autre mérite à décerner, c'est à l'U.S.Gremda qu'il revient incontestablement. Ses trois derniers matches se sont soldés par une victoire à domicile, un nul en déplacement et le succès d'hier en déplacement également et toujours au cap Bon. Une victoire d'autant plus importante qu'elle a été obtenue aux dépens d'un stade Nabeulien en net retour de forme. Et une méritoire quatrième place au classement général pour le nouveau promu. Il y a des mérites à accorder comme il y a des « citrons » à distribuer. L'A.S.Hammamet avec sa troisième défaite d'affilée en mérite bien un d'autant plus qu'elle a compté six buts de retard au coup de sifflet final de son match livré au S.C.Moknine vendredi dernier. Une reprise en mains de l'équipe s'impose et le plus vite serait le mieux si les Hammamétois tournent à jouer le play-off.
Retour en force d'E.M.Mahdia Car derrière, les équipes qui aspirent à cette seconde phase du championnat sont à l'affût à l'image du S.C.Moknine bien sûr, et d'E.M.Mahdia vainqueur en déplacement à Hammam-Sousse confirmant par la même occasion son réveil après sa victoire sur le Club Africain. L'équipe de Bab Jédid s'en est allée battre le C.S.Hilalien l'autre nouveau promu après un début de rencontre bien laborieux. Les co-équipiers de Maher Kraïem doivent se reprendre au plus vite pour mieux aborder leurs deux prochaines rencontres face à l'E.S.Sahel d'abord puis devant l'Espérance ensuite. Le énième derby du cap Bon entre E.B.S.Béni Khiar et l'U.S.Témimienne qui lui rendait visite n'a pas fait de mécontents puisque s'étant terminé sur un score de parité ( 21-21). Pourtant les Témimiens sont passés à côté de la victoire après avoir loupé coup sur coup deux penalties par Bouajnia d'abord puis par Maaouia. Rafik BEN ARFA