Elle avait à peine 14 ans au moment des faits , elle se conduisait d'une manière frivole , sans limites. Elle répondait à ses caprices de jeune fille précoce. Elle était habituée à fréquenter le café où tous les adolescents de cette banlieue sud de la capitale avaient pris l'habitude de se rencontrer. Au début de l'année scolaire 2008-2009, alors qu'elle passait prendre un café avec ses camarades de classe, le hasard a voulu qu'elle fasse la connaissance de F , un trentenaire , habitué du café. Les regards se croisent, les sourires deviennent fréquents et un jour elle s'attable avec lui. Il a été épris de la jeune fille dès le premier instant où, elle lui a souri. Il lui a expliqué cela. C'était pour lui un cadeau du ciel, le fait qu'elle a accepté de s'installer avec lui et d'échanger quelques mots. De jour en jour, une petite promenade en plein air par ci, une montée à la montagne toute proche par là, ils décidèrent d'aller plus loin. Il lui avait promis monts et merveilles. Il lui suggérait de convoler en justes noces. La fille était tellement heureuse par les paroles douces qu'elle décida d'aller de l'avant. Ce fut de simples rapports au début, par la suite beaucoup plus poussés jusqu'au jour où la fille avait perdu tout ce qu'elle avait de plus sacré. Que faire ? Hésitante au début, puis prenant son courage à deux mains , elle est allée raconter les détails de sa relation à sa mère. Cette dernière s'est adressée illico au poste de police pour porter plainte et poursuivre F Pour avoir entretenu une relation sexuelle avec sa fille dont l'âge n'avait pas atteint les 15 ans. Interrogé , F avoua. Il déclara toutefois ignorer l'âge de la fille. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance pour répondre du délit d'attentat à la pudeur sur une fille dont l'âge ne dépasse pas les 15 ans. Devant le juge, il a déclaré avoir connu la fille dans un café Il s'agissait d'une élève mais il n'avait aucune idée de son âge. Il ne lui avait jamais promis le mariage. Il avait eu trois fois une relation avec elle mais il n'est pas responsable de sa perte de virginité. C'est elle-même qui lui avait avoué l'avoir perdue dans une précédente relation. Son avocate a essayé de convaincre le juge que l'inculpé, inexpérimenté, a été impliqué dans cette affaire. L'avocate considère que la responsabilité est partagée. Elle a évoqué le rapport de l'expertise médicale qui stipulait que la fille était habituée aux relations sexuelles et qu'elle avait perdu sa virginité depuis une longue date. Cette pièce à conviction aiderait les juges à déterminer la vérité. L'inculpé n'a connu la fille que depuis quelques mois, donc il ne faut pas l'incriminer totalement et le rendre responsable du sort de la fille dont la mère , qui est à l'origine de la demande de poursuites aurait du mieux s'occuper de sa fille encore mineure. L'avocate a prié le tribunal de voir le côté humain de cette histoire, et de considérer que son client a été trahi par son instinct bestial et par la puberté précoce de la fille. Après délibération l'inculpé a été condamné à une peine de 4 ans de prison ferme.