La préparation de l'équipe nationale se poursuit dans de très bonnes conditions à Abou Dhabi, l'effectif est au complet et le moral est au beau fixe. Les entraînements se déroulent loin, très loin même de tout contact en mesure de perturber la concentration des joueurs. Les entraînements se déroulent à raison de deux séances par jour le matin et l'après-midi, toutes axées sur le volet tactique et en fonction des spécifités des trois adversaires que la Tunisie aura à rencontrer au premier tour. Une attention particulière est néanmoins accordée au match d'ouverture devant le Mozambique le 13 janvier. Match clé dans la mesure où une victoire constituera une motivation pour le reste du parcours. Le rythme actuel des entraînements sera atténué dans les jours à venir pour ramener la préparation à une séance par jour. Les réunions techniques quotidiennes ne subiront pas, quant à elles, des changements. Question de raffermir encore plus l'esprit de solidarité du groupe. Toujours pas de sparring partner Bien sûr, on aurait souhaité la concrétisation d'au moins un match amical pour permettre de mieux se fixer sur la bonne application et le respect des consignes données aux entraînements. Camerounais et Gabonnais sont bien parvenus à le faire contrairement à nous Tunisiens pourtant supposés plus rompus à ce genre de contacts. Toujours aurait-il fallu charger des personnes aptes pour le faire et dans des délais raisonnables. Ce que l'on sait, c'est que la recherche de cette « denrée » devenue rare par la force des choses se poursuit. Ben Youssef était prévenu d'avance Il fallait le préciser quand on sait que dans les milieux sportifs, on a mal accueilli la mise à l'écart de Syam Ben Youssef au moment même où il se trouvait aux Emirats Arabes Unis avec le reste des joueurs de l'équipe nationale. N'aurait-il pas mieux fallu le faire à la fin du stage de Tunis pour éviter au joueur une retombée négative sur son moral ? Or, Syam Ben Youssef savait avant le déplacement d'Abou Dhabi qu'il ne fera pas partie de la liste des 23 joueurs à adresser à la CAF. Et que, s'il a fait partie de l'effectif parti pour les E.A.U, c'est pour la simple raison que son nom se trouve sur la liste élargie de Fawzi Benzarti et qu'on pouvait à tout moment avoir recours à ses services.