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Un savant nucléaire tué dans un attentat à Téhéran
Iran
Publié dans Le Temps le 13 - 01 - 2010

* Les Etats-Unis et Israël commanditaires d'un assassinat ciblé?
Le Temps-Agences- Un scientifique nucléaire iranien de renom a été tué hier dans un attentat attribué par l'Iran à Israël et aux Etats-Unis, au moment où Téhéran est sous pression de la communauté internationale pour sa politique nucléaire.
Massoud Ali Mohammadi, 50 ans, professeur de physique nucléaire à l'université de Téhéran, a été tué le matin par l'explosion commandée à distance d'une moto piégée alors qu'il quittait son domicile à Téhéran.
"Les premiers éléments de l'enquête montrent des signes de l'action maléfique du triangle +Etats-Unis, régime sioniste et leurs mercenaires+", a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast.
"Ces actions terroristes et l'élimination de savants nucléaires du pays n'empêcheront certainement pas le programme nucléaire de l'Iran mais vont l'accélérer bien au contraire", a-t-il ajouté.
"Les accusations d'implication des Etats-Unis sont absurdes", a répondu Mark Toner, un porte-parole de la diplomatie américaine à Washington.
Le procureur de Téhéran a indiqué qu'une enquête avait été ouverte et que "pour le moment aucun suspect n'a été arrêté".
L'Iran est menacé de nouvelles sanctions internationales pour son programme nucléaire controversé, dont les Occidentaux craignent qu'il ne vise à doter Téhéran de l'arme atomique en dépit des dénégations répétées iraniennes.
La veille, Mehmanparast a dénoncé les déclarations "irréfléchies" du commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan, David Petraeus, qui a affirmé que les Etats-Unis avaient mis au point des plans militaires concernant les installations nucléaires iraniennes, dont des "bombardements".
Téhéran a accusé en décembre les Etats-Unis et Israël d'avoir enlevé un autre physicien nucléaire, Shahram Amiri, disparu en mai 2009 en Arabie saoudite.
Mohammadi était spécialiste en physique des particules, selon l'un de ses étudiants. Il avait travaillé avec le Corps de Gardiens de la Révolution (Pasdaran), fer de lance des forces armées iraniennes, lors de la guerre contre l'Irak (1980-88) et jusqu'en 2003, selon la même source.
Il continuait à enseigner à l'université Imam Hossein des Pasdaran à Téhéran, a précisé un communiqué du Bassidj, la milice islamique qui relève des Pasdaran, le présentant comme "un professeur bassidji", ou membre de la milice.
Mohammadi figurait à ce titre sur une "liste des personnes faisant l'objet de sanctions de la part des instances internationales" pour leur rôle dans la politique nucléaire iranienne, a affirmé de son côté l'association des étudiants du bassidj de l'université de Téhéran dans un communiqué.
Les Nations unies, les Etats-Unis, l'Union européenne et certains pays de l'UE ont établi leurs propres listes de personnes ou institutions iraniennes soumises à des sanctions ou à une surveillance.
Pour la télévision officielle iranienne en arabe Al-Alam, "compte tenu du type de l'explosion, l'attentat pourrait avoir été commis par les +hypocrites+ (l'Organisation des Moudjahidine du peuple, ndlr)", éventuellement après avoir été "planifié par le régime sioniste".
De Paris, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont les Moudjahidine du peuple sont la principale composante, a nié toute implication.
Les véhicules piégés déclenchés à distance ont été fréquemment employés par les Moudjahidine du peuple dans leurs attentats contre les responsables du régime durant les premières années de la révolution islamique.
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Au mois de mai, un autre savant disparaissait
Le Temps-Agences - Ce n'est pas la première fois que Téhéran accuse Israël et les Etats Unis de vouloir éliminer ses scientifiques en nucléaire. Il y a un mois, un autre scientifique, Shahram Amiri a disparu dans la ville sainte de Médine. Téhéran accuse les autorités saoudiennes de l'avoir livré aux Etats-Unis.
Le scientifique nucléaire iranien Shahram Amiri, disparu en mai lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite, a été "enlevé" par les Américains, a affirmé début décembre le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki.
Le quotidien conservateur iranien Javan avait peu après accusé la CIA d'être liée à cette disparition, intervenue alors que le scientifique iranien se trouvait dans la ville sainte de Médine, selon son épouse.
A son arrivée le 31 mai, M. Amiri aurait été "interrogé par des agents saoudiens à l'aéroport", selon le journal.
"Trois jours plus tard, il a quitté son hôtel à Médine, et n'y est jamais revenu", avait ajouté Javan en présentant M. Amiri comme un chercheur en physique à l'université technologique Malek-Ashtar, à Téhéran.


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