Qu'avait-il en tête ce jeune homme depuis qu'il a escaladé le mur de clôture pour pénétere à l'intérieur du domicile ?. Avait-il prémédité son coup. Avait-il l'intention d'aller au bout de ses intentions. Difficile à dire d'autant plus qu'il était avare dans ses déclarations durant toutes les péripéties de l'enquête. L'occupante des lieux était une jeune dame . Elle y vivait seule. Ses allées et venues ont attiré l'attention du jeune homme qui l'avait suivie durant tout une journée avant de mettre en exécution le plan qu'il avait préparé. Au cours d'une des soirées du mois de Mai 2009, il s'est approché du domicile de la jeune dame. Il a escaladé le mur de clôture et une fois dans le jardin , il a cherché le meilleur accès à la maison qui n'attire surtout pas l'attention de la dame. Rien à faire tout était fermé. Muni d'outils, il a fracturé la porte d'entrée et pénétré à l'intérieur. Sans aucune hésitation , il est allé directement à la chambre à coucher où se trouvait lma maîtresse de céans. De but en blanc et sans transition il l'a obligée à se donner à lui. C'est horrible. La dame n'en revenait pas, c'est le pire des actes qui pourrait lui arriver , c'est une descente aux enfers. Les séquelles d'un tel acte ne s'effaceront pas rapidement. Une fois son acte bestial commis, il lui a soutiré la somme de 60 Dinars, non sans l'avoir prévenue des pires agressions si jamais elle dénonçait à la police. Dès qu'il a quitté les lieux, la dame est allée directement au poste de police où elle déposé une plainte contre son agresseur, en donnant son signalement. Les auxiliaires de la justice n'ont pas de temps à appréhender le violeur. Durant la confrontation la dame l'a reconnue. Cela ne l'a pas empêché de nier avoir commis ce crime crapuleux Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance à l'effet d'y être jugé pour violation de domicile , viol commis sur la personne de l'occupante des lieux. Ais il fut confronté à des analyses et des empreintes prouvant qu'il était bel et bien l'agresseur. L'avocat a demandé au juge de présenter son client à un examen psychiatrique afin de déterminer son degré de responsabilité dans l'acte commis. Le cas échéant et si le tribunal est convaincu de sa culpabilité, de lui infliger le minimum de peine. Devant la gravité des faits et devant les preuves irréfutables , le tribunal l'a condamné à la peine de prison à perpétuité.