Cinq affaires où sont impliqués deux jeunes hommes et une dame. Ces affaires se sont déroulées au cours du mois de septembre 2009. Les deux jeunes hommes sont spécialisés dans les vols de domiciles tandis que la dame achetait les produits volés à des prix en dessous de toute logique. Les cinq affaires se ressemblent. K et A procèdent par la visite des lieux. Une fois assurés que les maisons sont inoccupées, ils escaladent le mur de clôture et trouvent un moyen pour y accéder, soit en fracassant les serrures soit en brisant les vitres d'une fenêtre. Ils ont volé des ordinateurs portables, des postes téléviseurs ainsi que des bijoux. Les objets volés ont été tous vendus à la dame pour des sommes dérisoires. La dame les avait chez elle. Au cours de l'enquête tous les objets volés ont été rendus à leurs propriétaires. La police technique, grâce aux empruntes digitales a pu mettre la main sur les deux voleurs Arrêtés, ils ont reconnu les faits tels qu'ils se sont produits. Ils ont également permis l'arrestation de la dame. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Devant le juge, ils ont avoué. Seul le 2ème jeune homme inculpé s'est rétracté en revenant sur ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. Il a nié avoir participé au vol et que l'accusé principal a voulu l'insérer dans cette affaire dans le but de lui nuire Les avocats ont demandé l'indulgence des juges. Ils leur ont demandé d'infliger le minimum de peine. Seul l'avocat de la dame a demandé l'acquittement. Il s'est basé sur l'ignorance de la dame. Elle pensait rendre service au jeune en acceptant d'acheter les produits car il lui avait insinué qu'il est dans la nécessité de vendre pour soigner sa mère malade. La dame est propriétaire d'un restaurant. Elle n'est pas dans le besoin. Son mari lui a ouvert ce fond de commerce pour que ce soit une occupation pour elle sans plus. L'avocat de poursuivre qu'il s'agit d'une dame qui veut faire du bien. Il suffit de demander aux gens qui la connaissent. C'est à cause de sa bonté de cœur qu'elle se trouve aujourd'hui impliquée dans cette affaire de complicité de vol. Dès que les enquêteurs lui ont demandé si elle avait acheté les articles sus mentionnés elle a répondu par l'affirmative en les remettant aux agents. Elle ne les a pas acheté dans un but lucratif. Pour ces raisons l'avocat a demandé son acquittement. L'affaire a été mise en délibéré. CBD +++++++++++ Voleur polisson Dans une des ruelles sombres d'une proche banlieue trois énergumènes guettaient les passants pour choisir et mettre la main sur celle qui pourrait leur convenir pour lui voler ses biens et pourquoi ne pas tenter d'assouvir leurs instincts bestiaux. Ils ont trouvé leur proie quand la jeune fille, s'est trouvée face à eux au moment où elle accelérait le pas pour rentrer chez elle. Ils l'ont entourée. Quelqu'un l'a tiré par les cheveux, le deuxième lui a pointé le couteau au niveau de la nuque en menaçant de la tuer si elle essayait de crier ou de demander du secours. Ils lui ont pris son téléphone portable, une bague ainsi qu'une chaîne en or. Après quoi ils ont essayé d'attenter à sa pudeur. C'est à ce moment et prenant son courage à deux mains, elle ramassa une pierre qu'elle lança pour se défendre et que son agresseur a reçu à l'arcade sourcilière. Ce qui a obligé les trois individus à prendre la poudre d'escampette. Dès qu'elle a repris ses esprits, la victime est allée directement au poste de police pour déposer plainte en donnant le signalement approximatif des agresseurs. C'est ainsi que les trois jeunes hommes ont été arrêtés. Durant l'enquête préliminaire, ils ont avoué avoir commis cette agression sur la personne de la jeune fille. Ils ont même donné les détails de l'agression et du vol avec menaces et l'attentat à sa pudeur. Une confrontation a eu lieu dans les locaux de la police durant laquelle la plaignante a admis que le signalement correspondait à l'ossature de ses agresseurs, mais les évènements se sont déroulés la nuit et il lui était difficile de reconnaître ses agresseurs. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour être jugés des actes qu'ils ont commis. Ils se sont rétractés devant le juge en niant avoir commis l'agression. Chacun se disculpait en niant avoir volé la fille. Les avocats ont appuyé la thèse de leurs clients en se basant surtout sur le fait que la victime n'a pu reconnaître ses agresseurs au cours de la confrontation. Ils ont par conséquent demandé l'acquittement. Après délibérations, le tribunal a condamné l'auteur principal à 6 ans, tandis que ses complices écopèrent chacun de 4 ans de prison ferme.