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Ali le Chimique exécuté par pendaison
Irak
Publié dans Le Temps le 26 - 01 - 2010

Le Temps-Agences - Ali Hassan al-Majid, dit "Ali le Chimique", condamné à mort à quatre reprises, notamment pour le «massacre» en 1988 de 5.000 Kurdes, a été exécuté hier par pendaison, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
"Le condamné Ali Hassan al-Majid a été exécuté par pendaison jusqu'à la mort aujourd'hui (hier, Ndlr)conformément à la loi et la Constitution" en raison "des meurtres et du crime contre l'humanité commis", a annoncé Ali Dabbagh dans un communiqué.

Le porte-parole a assuré qu'il avait été procédé à l'exécution du condamné "sans aucun trouble, ni cris de joie ou paroles offensantes".

Le 17 janvier, "Ali le chimique" avait à nouveau été condamné à mort, pour le massacre en 1988 de 5.000 Kurdes, une décision saluée comme une "victoire" et sous les cris de joie au Kurdistan. Il s'agissait de sa quatrième condamnation à la peine capitale.

A l'annonce du verdict, "Ali le chimique" avait déclaré "al-hamdoulillah, al-hamdoulillah" (Dieu soit loué).

Cousin de Saddam Hussein, il avait été pendant plus de 35 ans son homme redouté.

Agent de liaison militaire jusqu'au coup d'Etat qui porta en 1968 le parti Baâth au pouvoir, ce cousin germain de l'ex-président avait hérité du sobriquet t d'"Ali le Chimique" pour «avoir ordonné» en 1988 le bombardement au gaz de la ville kurde d'Halabja, tuant des milliers de personnes, femmes et enfants.

"Ali le Chimique" a occupé le poste de secrétaire général du parti Baâth dans le nord (1987-1989), coordonnant à la fois l'armée, la direction de la sécurité générale et les renseignements militaires.

"C'est moi qui ai donné les ordres à l'armée de détruire des villages et de reloger les villageois. Je ne me défends pas. Je ne m'en excuse pas. Je n'ai pas commis d'erreur", avait-il dit, en parlant de la «répression» de la rébellion kurde, la campagne Anfal de 1987-1988, qui avait fait près de 180.000 morts.

Comme le président déchu, pendu fin 2006, "Ali le Chimique" était originaire de la région de Tikrit (nord), où il était né en 1941 selon le tribunal pénal, en 1944 d'après ce qu'il a déclaré à ce même tribunal.
L'homme, qui était dévoué corps et âme à son cousin, a aussi supervisé l'occupation du Koweït. D'août à novembre 1990, il fut le gouverneur de ce pays envahi par l'armée irakienne, avant de reprendre en février 1991 le poste de ministre des Affaires locales.
Sans états d'âme, il avait fait exécuter en février 1996 ses propres neveux Hussein Kamel et Saddam Kamel, rentrés à Bagdad après avoir fait défection un an plus tôt en Jordanie et dénoncé le régime.


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