Mohamed Guelbi, grand journaliste, l'un des plus grands billettistes qu'ait connu la presse tunisienne, nous quitte, dans un style bien à lui :au détour d'une phrase, entre les lignes... ce qui a fait sa force. A l'époque, c'était " Harboucha " (la pilule), un petit billet en première page d'Assabah : Une harboucha que les responsables de l'époque digéraient mal. Puis, pour de longues années, c'est la géniale " Lamha " quelques lignes là aussi mais toutes en allusions et en jeux de mots, gymnastique dans laquelle il reste inégalable. Depuis quelques années, déjà, terrassé par la maladie, il était sorti des circuits. Mais il avait déjà fait école, dans l'art le plus difficile en matière de presse : le billet. C'est-à-dire, cinq lignes qui finissent par vous coller à la peau. C'est cela le génie.