La famille journalistique est en deuil suite au décès, aux premières du dimanche 31 janvier 2010d'une grande figure de la presse écrite, l'inégalable Mohamed Guelbi. Mohamed Guelbi s'est éteint après une longue maladie. En effet, après une lutte contre le cancer dont il est atteint depuis plusieurs années et malgré une intervention chirurgicale en 2002, Mohamed Guelbi a rendu l'âme laissant derrière lui une riche carrière et uvre journalistique dont le plus clair était passé au prestigieux journal d'Assabah. Journaliste d'agence avec une longue carrière à la TAP, Mohamed Guelbi s'est rendu célèbre par ses écrits satiriques et critiques, basées sur la rime, dans ses « clins d'il » de « Lam'ha » et « Harboucha ». En quelques lignes, seulement, Mohamed Guelbi avait le don et la force de traiter de tout une problématique. Trop méticuleux, feu Mohamed Guelbi veillait, en personne à la correction de ses articles car il tenait à ce qu'il n'y ait aucune coquille, chaque terme, chaque point et chaque virgule ayant son poids et son importance. Né en 1940, Mohamed Guelbi s'en va, laissant derrière lui un répertoire unique en son genre et dont on aimerait voir, un jour, réuni en un recueil Noureddine HLAOUI