La Dame était accompagnée de sa fille. Elles avaient pris le métro pour rentrer chez elles après avoir effectué quelques courses en plein centre ville. Elles se sont installées côte à côte. Le métro roulait vers la cité Ettahrir. A l'arrêt de la station de Bab Saadoun, deux jeunes sont montés. Après avoir fait un tour d'horizon ils ont choisi de venir s'installer en face de la mère et sa fille. Arrivées à la station ,les deux dames y descendirent et se dirigèrent vers leur domicile. Arrivés dans une rue isolée, elles constatèrent qu'elles étaient suivies par les deux jeunes hommes. L'un de ces derniers, armé d'un couteau a arraché brusquement le collier que portait la jeune fille ainsi que son sac à main contenant de l'argent et des papiers personnels. Le deuxième s'est attaqué à la mère et lui a arraché également son sac à main contenant un téléphone portable et une somme d'argent. La femme en voyant sa fille attaquée par le deuxième individu a commencé à crier. Malgré la menace du couteau, elle continua à hurler en demandant du secours, ce qui a obligé les deux agresseurs à fuir. La dame, accompagnée de sa fille et aidée par quelques personnes qui sont accourues dès qu'ils ont entendu les cris, est allée déposer une plainte à l'encontre des deux jeunes hommes. Elle a fourni aux agents de police leurs signalements. Il n'a pas fallu longtemps aux auxiliaires de la justice pour appréhender les deux voleurs. Ils les ont arrêtés et conduits au poste de police. Pendant l'interrogatoire, ils ont reconnu avoir attaqué les deux dames. Ils ont restitué le collier et les deux sacs à leurs propriétaires. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance pour répondre de leur forfait. A l'audience, ils ont fait des aveux complets. L'avocat de la défense a affirmé au tribunal que le même jour, les deux inculpés ont été délestés à leur tour de leur argent par des voleurs qui les ont agressés. Ce qui n'excuse pas leur acte a déclaré l'avocat, seulement le jeune âge des inculpés a fait qu'ils ont décidé de se venger sur d'autres victimes à leur manière. Devant le jeûne âge des deux inculpés et en l'absence d'antécédents judiciaires et également devant le désistement des victimes à poursuivre leurs agresseurs et la restitution des objets volés, l'avocat a sollicité le minimum de peine pour ses clients. Après les délibérations les deux accusés ont été condamnés à une peine de