Aujourd'hui, dans un monde de plus en plus médiatisé, cette stratégie est plus que jamais d'actualité. Si Israël a pu, pendant des décennies, s'assurer la "sympathie" des décideurs et de l'opinion publique occidentale, les Palestiniens ont, aujourd'hui, une opportunité pour inverser la tendance et accentuer la pression politique et médiatique sur Tel-Aviv. L'agression israélienne contre Gaza et le maintien d'un blocus inhumain contre sa population, ont déclenché une réprobation internationale dont le rapport accablant de Goldstone. L'assassinat à Dubaï, d'un leader du Hamas par le Mossad, a poussé des capitales occidentales, traditionnellement alliées d'Israël, a prendre des mesures inédites, en déclarant des diplomates israéliens "persona non grata". Il en est ainsi de la colonisation en Cisjordanie et à Al Qods-est. Netanyahu et son gouvernement, se trouvent dos au mur, face aux pressions américaines. Le "hold-up" israélien sur le patrimoine religieux et historique palestinien à Al-Qods ne fait qu'alourdir la "note" pour Israël et l'expose aux feux des critiques internationales. Autant d'événements qu'il faudrait savoir mettre à profit. La tâche incombe, en premier lieu, aux Palestiniens qui doivent resserrer leurs rangs et clamer haut et fort leur exigence légitime d'un Etat indépendant et viable avec Al-Qods comme capitale. Le Sommet arabe qui s'ouvre aujourd'hui, à Syrte, (Libye), est l'occasion pour adopter une position arabe commune et manifester le soutien nécessaire aux Palestiniens pour le recouvrement de leurs droits et de leur terre spoliée. Mounir JOMNI L'édito: Accentuer la pression