Dans une des ruelles sombres d'une proche banlieue trois énergumènes guettaient les passants pour choisir et mettre la main sur celle qui pourrait leur convenir pour lui voler ses biens et pourquoi ne pas tenter d'assouvir leurs instincts bestiaux. Ils ont trouvé leur proie quand la jeune fille, s'est trouvée face à eux au moment où elle accelérait le pas pour rentrer chez elle. Ils l'ont entourée. Quelqu'un l'a tiré par les cheveux, le deuxième lui a pointé le couteau au niveau de la nuque en menaçant de la tuer si elle essayait de crier ou de demander du secours. Ils lui ont pris son téléphone portable, une bague ainsi qu'une chaîne en or. Après quoi ils ont essayé d'attenter à sa pudeur. C'est à ce moment et prenant son courage à deux mains, elle ramassa une pierre qu'elle lança pour se défendre et que son agresseur a reçu à l'arcade sourcilière. Ce qui a obligé les trois individus à prendre la poudre d'escampette. Dès qu'elle a repris ses esprits, la victime est allée directement au poste de police pour déposer plainte en donnant le signalement approximatif des agresseurs. C'est ainsi que les trois jeunes hommes ont été arrêtés. Durant l'enquête préliminaire, ils ont avoué avoir commis cette agression sur la personne de la jeune fille. Ils ont même donné les détails de l'agression et du vol avec menaces et l'attentat à sa pudeur. Une confrontation a eu lieu dans les locaux de la police durant laquelle la plaignante a admis que le signalement correspondait à l'ossature de ses agresseurs, mais les évènements se sont déroulés la nuit et il lui était difficile de reconnaître ses agresseurs. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour être jugés des actes qu'ils ont commis. Ils se sont rétractés devant le juge en niant avoir commis l'agression. Chacun se disculpait en niant avoir volé la fille. Les avocats ont appuyé la thèse de leurs clients en se basant surtout sur le fait que la victime n'a pu reconnaître ses agresseurs au cours de la confrontation. Ils ont par conséquent demandé l'acquittement. Après délibérations, le tribunal a condamné l'auteur principal à 6 ans, tandis que ses complices écopèrent chacun de 4 ans de prison ferme.