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Le savoir-faire tunisien à l'épreuve de la forte valeur ajoutée européenne Tunis abrite le 1er Forum International de l'Electronique et de l'Electrique
« C'est un privilège que la Tunisie ait été sélectionnée pour abriter le 1er Forum International de l'Electronique. Un événement qui se déroule pour la première fois en dehors de l'Europe ». C'est avec ces propos que Mme Monjia Khémiri, Directrice Générale de l'Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (ou FIPA) a présenté le rendez-vous organisé par IDEA, l'Association Internationale des Distributeurs de l'Electronique et ADOSSEL (groupement des fournisseurs italiens de l'électronique), conjointement avec la Fipa, la FEDELEC (Fédération Nationale de l'Electrique et de l'Electronique) et l'API (Agence de Promotion de l'Industrie). FOTRONIC, un événement qui va se dérouler dans l'un des hôtels de la banlieue nord de Tunis est en fait appuyé par les industries du semi-conducteur et les centres de design mondiaux représentés par les membres de l'IDEA. C'est aussi un événement qui s'attend à la participation de 400 exposants, dont 50 européens, venant principalement d'Italie. Le Forum se veut aussi, a encore souligné Mme Khémiri, à caractère scientifique « notamment avec la participation de différents centres techniques sectoriels en relation avec tous les métiers de l'électrique et de l'électronique, ainsi que des ingénieurs, des doctorants et des universitaires tunisiens et de l'étranger ». L'objectif de ce salon est non seulement de promouvoir le secteur des industries électriques et électroniques en Tunisie, mais aussi d'exposer l'expérience et le savoir faire tunisiens dans ces domaines à forte valeur ajoutée, a encore laissé entendre la responsable. Le Forum permettra de présenter les derniers développements dans ces deux secteurs ainsi que leurs tendances dans les 15 années à venir. Des présentations techniques et des workshops à caractère scientifique sont ainsi au menu. Beaucoup de professionnels seront intéressés par le contenu de ce forum, non seulement à cause des rencontres B to B programmés, mais aussi de part la diversification des profils des participants. On s'attend à la participation de professionnels de secteurs tant différents que prometteurs, tels que les télécommunications, les composants automobiles, l'aéronautique ou encore tout ce qui est en rapport avec les usages domestiques « des secteurs structurants et importants » a affirmé Mme Kéhmiri. Les IDE en 2009, plus de peur que de mal Par la même occasion, une brèche a été ouverte sur l'état du flux des IDE (Investissements Directs Etrangers) en Tunisie, au cours d'une année 2009 qui a semblé à tous beaucoup plus difficile. Cette impression n'a pas été totalement partagée par Mme Kéhmiri qui a précisé qu' « investir en Tunisie demeure toujours une opportunité pour chaque entreprise étrangère qui ambitionne de maintenir ses parts de marchés et gagner en compétitivité et en productivité ». L'année 2009 n'a pas été aussi catastrophique que beaucoup l'auraient pensé, avec l'arrivé d'IDE d'un volume global de 2,4 Milliards de dinars, ce qui leur a permis la création de 15.000 nouveaux postes d'emploi, soit 26% de l'ensemble des postes d'emploi créés dans tout le pays. « Ce n'est certes pas le même important volume enregistré de 2008, année durant laquelle nous avons attiré des IDE de l'ordre de 3.5 Milliards de dinars, mais ceci n'a pas empêché ces investissements étrangers d'enregistrer une croissance globale de 20,3% dans les investissements industriels (notamment les industries manufacturières) » a affirmé Mme Khémiri. Selon elle, cette poursuite de lancée s'est expliquée par ailleurs par le nombre de nouvelles entreprises créées, plus de 200 entreprises totalement exportatrices, outre l'extension de 235 autres. « Malgré la crise, les IDE en 2009 ont réussi à représenter 13,7% de l'investissement global, 27% des investissements privés outre 37% des flux financiers », y a pas le feu donc.
