Le 8 mai de l'an de grâce 2010, un ami automobiliste fut flashé par le nouveau garde-fou de la vitesse, sieur le radar automatique. Le 11 mai de la même année, une missive express tomba dans la boîte aux lettres du contrevenant, l'informant du "flash", de la contravention et du délai de 20 jours maximum pour payer l'impôt sur la vitesse dans la recette des finances la plus proche. Lundi matin, le 17 mai de la même belle année, l'automobiliste courut au guichet pour payer. Un coup d'œil sur l'écran de l'ordinateur et le "receveur" l'informa que la contravention n'est pas encore "arrivée". En langage administratif, le PV n'a pas été transféré et qu'il fallait retourner dans quelques jours. Moralité de l'histoire, les PV roulent lentement entre les différents services des recettes des finances, soit de peur d'être "flashés" en route soit pour attendre que les photos soient développées !